[invasion] Table de Serpentard

Elbereth encore à moitié endormie était assise sur le banc à la table de Serpentard, en train de tourner machinalement sa cuiller dans son bol de chocolat et mâchonnant d'un air distrait un morceau de tartine beurrée. Elle était en train d'essayer de se rappeller quel cours elle avait ce matin là, quand un braillement lui fit lever les yeux de son bol, mais pas trop vite car sa vision se brouillait encore un peu par moments...

Elle vit alors Julien en... pyjama en train de courir à toutes jambes dans l'allée centrale et criant quelque chose d'incompréhensible d'abord. Quand l'information parvint enfin à son cerveau, elle haussa les sourcils.

"Des araignées? Et alors?" marmonna-t-elle.

Ce n'était vraiment pas la peine de faire tout ce chahut pour quelques pauvres malheureuses araignées... Elle retourna son attention sur son bol de chocolat dans un baillement.

Contrairement à Elbereth, Samuel etait bien réveillé. Il faut dire que son jogging matinal lui avait fait quitter les locaux de serp assez tot et qu'il avait utilisé les douches des vestiaires de quidditch apres sa course matinale ( chose qu'il avait pris l'habitude de faire pour echapper a la cohue matinale à Serpentard ) ce qui lui avait epargné de se retrouver nez à nez avec des araignées. Et c'etait une bonne chose car il y a de fortes chances que toutes les vitres du chateau auraient explosé sous ses cris à moins qu'il ne soit tombé raide mort avant.

Tout ca pour dire donc que Samuel était bien réveillé, assis a quelques centimètree d'Elbereth et qu'il discutait deja vivement peche et hameçon avec Jean. La discussion était animée et pourtant elle avait été interrompue facilement par l'arrivée bruyante d'un eleve qui hurlait. Intrigué et pensant reconnaitre la voix du garçon, Samuel se retourna et ouvrit de grands yeux surpris en se levant à moitié.

"Julien? .. Mais qu'est ce qu'il fout à moitié à poil dans la grande s.... "

Il avait marmonné et avait donc pu entendre ce que son petit ami avait braillé aux directeurs devant lesquels il venait d'arriver. Sam se rassit ou plutot du se rasseoir vu l'etat reduit à du nougat laissé au soleil, qu'avaient pris ses jambes. Il avait blémi et repeta d'une voix blanche:

"Des araignées......"

assis à la table des serpentards Jean prenait son petit dejeuner aussi tranquillement qu'un corbeau mal élevé vous le laisse prendre quand il est afamé et a décidé que le thé etait bon pour lui. Résultat: des plumes noires dans le thés des coup de griffes sur les bras et des tartines sur la tete. Enfin quel bel journée.
Un cris atroce fini de le mettre de bonne humeur, surpris il renversa son bol sur la table et s'attira le regard foudroyant d'un ours de septieme année. *des araignées tout ça pour des araignées. De vulgaires araignées/ Hé attends pezut-etre bien que je peut en faire des appats pour les stangulots ou les carpes ailées.*
Jean toussa pour attirer l'attention. Bien sur ça ne marcha pas. Il réésseya même résultat. Salomon-Crôa poussa un cri. Un frisson parcourut l'assemblée et quelques personnes regarderent derrieres elles si il n'y avait pas un détraqueur. Jean profita de l'accalmie pour demander:
"Euh... C'est quel genre d'araignée?"

Titi-la-marmotte s'était levée exceptionnellement de bonne heure aujourdh'ui, on ne sait pour quelle raison, mais elle était levée, et bien, enfin presque bien reveillée. Vêtue de l'habituelle robe noire que les élèves devaient impérativement porter a l'école, elle était assise a la table de Serp, au milieu d'un groupe de gens qui parlaient sans faire attention à elle, ce qui n'était pas pour lui déplaire, car ces personnes étaient trop ordinaires pour elle... Le nez dans son bol, son regard bleu en train de suivre le parcours insésent des dégradés de brun dû au cacao dans son bol, elle était sur le point de porter son bol a ses lèvres quand une crevette sur patte entra en furie dans la grande salle en poussant des cris a qui mieux mieux, ce qui lui fit perdre le fil de ses idées, et par la même occasion, son bol qui tomba sur la table, se heurta a la confiture a la mûre ( sa préférée ), et se rependit pour le bonheur incommensurable de la jeune Serp, sur sa robe.. Contemplant le désastre, elle leva les yeux, un regard meurtirer s'affichait dans ceux-ci, et fixa Juju.

" Saleté de petite chose à pattes, tu vas me le..."

Ses yeux prirent la forme de deux immenses soucoupes a soupières, et sa bouche d'un Nimbus 3000. Elle se resaisit au bout de quelques minutes, et d'une toute petite voix...

" Des zazas... Des zazas.... Des zazas... Des zazas... "

Puis sa voix changea brusquement, prenant un ton extremement aiguë et retentissant dans la grande salle comme les foulées non sportives du serp a tete rose.

" DES ZARAIGNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES !! HIIIIIIIIIIIIIIII ! "

Titi ramena ses pieds d'un seul coup vers elle, se cognant dans la table - un magnifique bleu pour demain... -, mais au moins, elle était a l'abirs des quelques bêtes qui pourraient avoir l'idée ingenieuse de se balader dans la grande salle a a l'affut de quelques proies diverses...

Elbereth regarda Sam assis près d'elle et Titanya dont la réaction n'avait pu échapper à personne et haussa les sourcils. Ce n'était quand même pas la peine de faire toute une scène pour des araignées... Elle entendit alors Julien mentionner "des millions d'araignées". Bon, ok dans ce cas on pouvait peut être s'affoler un peu... Elle fit une légère grimace. Mais d'un autre côté, peut être que la crevette exagérait un peu les choses...

La réponse de la directrice lui sembla sensée. Le mieux à faire était d'aller voir de voir de quoi il retournait exactement... Elle baissa les yeux vers son petit déjeuner. Elle nota avec un léger étonnement qu'elle l'avait presque terminé. Elle ne s'en était pas rendu compte, à moitié endormie. Elle but les dernières gorgées de son bol de chocolat et avala la dernière bouchée de sa tartine avant de se tourner vers Sam.

"On va voir ce qu'il se passe?" demanda-t-elle.

Jean, impatient de savoir si il pourrait tiré tiré quelquechose de ces araignées, se leva."allons-y."*mais tu es malade! Des millions d'araignées! Et en plus on est à Poudlard, ici les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être./ Bin justement.*

Salomon-crôa poussa un crossement désapprobateur et s'envola loin de la direction que prenait Jean. Celui-ci se dirigeait vers la salle commune des serpentards. *Demi-tour!/Zut! Mes appats elles vont manger mes appats!/ Demi-tour!*

Quiconque regardait jean à ce moment là aurait remarquer qu'une moitié de son corps semblait vouloir allé dans l'autre sens que celui imposait par l'autre moitié.

La situation paraissait déjà passablement difficile à supporter pour la majorité des élèves de Poudlard, même les professeurs donnaient l'impression d'être dépassés par les évènements. Heureusement pour la crevette rose, Shanaël ne se trouvait pas dans la grande salle au moment de son arrivée fracassante. La préfète avait quitté la table des Serpentards quelques minutes plus tôt après avoir terminé son petit-déjeuner afin de faire un petit tour à la volière de l'école. Elle attendait avec impatience le retour de son grand-duc qui devait lui apporter la réponse de Père à propos d'un sujet dont elle l'avait entretenu aux dernières vacances.

C'est en arrivant à la volière que Shanaël avait réalisé que quelque chose ne tournait pas rond dans le château, encore une fois. Les hiboux et les chouettes étaient dans un état de grande fébrilité. Les animaux volaient en tout sens dans la volière. La préfète n'avait que mis un pied dans la pièce avant de voir de dont il retournait. Sentant quelque chose s'écraser sous son talon, elle avait baissé les yeux pour découvrir que des centaines, non des milliers d'araignées envahissaient la pièce. Le sang avait quitté le visage de la Serpentard alors qu'elle reculait précipitemment. De quelques mouvements secs, elle avait repoussé les araignées qui avaient entrepris d'escalader sa jambe. D'un geste, elle avait sorti sa baguette et jeter un sort pour fermer et sceller la porte de la volière.

Descendant quatre à quatre les marches de l'escalier menant à la volière, elle avait regagné les étages inférieures, se précipitant là où elle savait pouvoir trouver des professeurs pour lui parler de l'invasion de la volière: à la grande salle. Cependant, elle avait croisé le chemin des dernières rumeurs: apparamment, les salles communes étaient également atteintes. Shanaël reprit une attitude digne, mais n'en marcha pas moins vite pour gagner la grande salle. Elle y fut en un rien de temps, mais le chaos y régnait déjà. Les professeurs allaient reprendre sur eux d'une minute à l'autre, pas de doute, alors Shanaël replaca son blason de préfète et fit quelques pas pour rejoindre la table de sa maison.

Certains des élèves avaient déjà entrepris de paniquer. Sam Gamegie était blanc comme un drap. Titanya Gimli aurait grimpé sur la table si elle avait pu, au milieu des couverts. Jean Orion tentait de garder un visage de marbre et son corbeau s'éloignait de lui à tire d'ailes. Elbereth Tennoio... eh bien rien, elle devait être trop endormie. Shanaël se saisit du premier objet qui lui tomba sous la main (une cruche de lait) et l'utilisa pour frapper sur la table afin d'attirer l'attention.

"Que tout le monde se CALME! Soyez un poil plus dignes que ces crétins de Gryffondor."

Shadowcat était assise a sa place habituelle, les jambes croisées a l'indienne, ses coudes posés sur la table et sa tête posé dans ses deux paumes.
L'arrivé de la crevette rose la fit sortir de ses rêves et se fut un visage affligé qui apparut, Julien voulait encore se faire remarquer on ne le changera jamais.
Cependant un sourir se dessina sur le visage de Shadowcat, Julien était dévetu et cela se faisait rare elle en profita et elle se rendit compte qu'il était plutôtbien formé, elle changea tout de suite son regard en pensant a sam si jamais Samuel avait vu sa elle aurait eu le droit a une grande discution.

Shadowcat se concentrait a présent sur les conversations aux alentours, elle se demandait pourquoi tout le monde paniquaient, une arraignée n'a jamais fais de mal a personne, de plus dans un monde de sorcier, la directrice devait surement connaître un sors pour les faire disparaîtrent.

Shadowcat n'avait donc aucune réaction, son regard se dirigea vers le plafond de la grande salle et elle appercut alors des tonnes d'arraignées.
A l'arrivé de la prefète Shadowcat lui dit.

"Heu rester calme je veut bien mais avec ça qui va nous tomber dessus je sais pas trop la j'hésite."

Sam avait la derangeante sensation que tout se passait au ralenti. Les professeurs parlaient, Julien etait toujours cul nu au milieu de la grande salle. L'esprit de Sam s'accrochait à cette idée comme pour ne pas penser au reste : il fallait faire quelque chose pour habiller Julien. Oui on ne pouvait decemment pas le laisser comme ca.

Heureusement pour elle, Sam etait trop enfermé a l'interieur de lui meme, dans la cage de sa terreur naissante, pour noter les regards scrutateurs de sa cousine, sinon la petite Shadowcat se serait copieusement fait souffler dans les bronches pour avoir ainsi les yeux qui trainent.

Un peu plus loin Jean s'etait levé et Samuel tourna le regard dans sa direction avant de revenir a Julien et de voir l'infirmier l'habiller d'un coup de baguette magique.
Ce fut le déclic.
Le soucis de l'habillement de Julien disparu, l'esprit de sam s'ouvrit a nouveau à tout, tres clairement. Il entendit les paroles de la préfète puis celles de Shadowcat. Instinctivement il la regarda puis leva les yeux comme elle vers le plafond et .. et ...

" ... "

Samuel aurait hurlé mais la peur qu'une des araignées lui tombe dans la bouche lui fit plaquer ses mains sur ses levres. Les yeux exorbités, il essaya de sortir du banc en meme temps qu'il reculait, ne reussissant qu'a basculer lourdement entre le banc et le mur contre lequel sa tete cogna rudement.

Le serpentard s'aida de ses mains pour se relever puis passa par dessus la table de serpentard (chemin le plus court pour gagner la sortie), renversant tout ce qui etait sur son passage. Arrivé au bout, il sauta en bas, heurtant violemment au passage l'epaule de Shanael et, la couette en bataille, dans de grandes gesticulations de bras comme pour oter les araignées qui auraient pu s'accrocher à lui, hurlant a plein poumons, il sortit de la grande salle et disparut aux yeux de tous.

[le parc]

Salomon-Crôa revint se poser sur la tête et lui assena un fort coup de bec. Puis poussa un croassement sombre. "Aïe mais qu'est-ce qu'il y a?" Jean leva les yeux vers son corbeau et resta bouche bée.
*Bin comme ça pas besoin de descendre dans la salle/ Oui comme tu dis.. Des araignées, elles sont pas énorme... Mais il y en a beaucoup. Qu'est-ce qu'on fait?/ Je suggere de sortir le plus dignement possible./ Donc on évite les cris aigus et les MOUA D'ABOOOORD!!!?/Oui mais courrir dignement me semble une bonne idée./D'accord*

Courrir dignement... Jean regarda donc à droite, puis à gauche, vérifia que ses lacets etaient fait. Traça mentalement le chemin jusqu'a la porte. Révérifia que personne le regardait marcha deux trois secondes comme si de rien n'etais; puis s'enfuit avec courage.


[parc]

Shadowcat regardait les autres tables, toutes été bien agitées mais peu de monde c'étaient dirigés vers la sortie.
Ses yeux se dirigèrent de nouveau vers le plafond, les araignées se faisaient de plus en plus nombreuses,elle se leva comme un signe de recule.
Elle fit un surssaut quand Sam tomba et se dirigea vers la porte comme un fou.

**Lui et les araignées, je ne le connais pas...**

Elle ne voulait pas le suivre mais c'était plus fort qu'elle.Sam était tout de même son cousin et même si ils ne se voyaient pas en dehors de l'école elle savait très bien de ce que Sam était capable de faire quand il était en compagnie de ses charmante créatures.

Elle se leva donc doucement pour ne pas recevoir une araignées qui aurait décidée de lui tomber dessus, elle marcha d'un pas peu rassuré, tout en esseyant de le cacher aux autres maisons.
Les Serpentard s'étaient déjà pas mal fait remarqués.
Mais c'était plus fort qu'elle: arrivée à la moitiée de la grande salle elle commenca a courir de plus en plus vite en direction du parc voir où Sam se trouvait.

[parc]

[invasion : Travée centrale]

Tandis qu'il s'avancait vers sa table difficilement, marchant à contre-courant dans le flot d'élèves qui s'échappaient, Julien avait pu voir sa table lentement se vidait pour ne laisser qu'une poignée de ses congenères obéissants qui suivraient leur préfète. Son Sam à lui était déjà parti, d'ailleurs tout le monde l'avait entendu sortir en hurlant, mais là n'était pas le problème, la crevette avait décidé qu'il ne passerait pas plus que déjà pour l'hystérique de service et qu'il attendrait Shanaël.

Arrivé près d'elle, le jeune homme agrippa légèrement sa manche afin d'attirer son attention :

"Tu crois que c'est la peine d'attendre plus longtemps ? Ils sont déjà presque tous partis ... C'est con ça, c'est nous qui somme logés dans les cachots et c'est nous les plus effrayés par ... tous ces trucs ..."

[je sais pas et elle non plus]

Tous les serpentards n'avaient pas fui! Non! pas tous! Quelques uns jouaient les courageux tout en jetant des coups d'oeil inquiets au plafond, d'autre narguaient et se moquaient des fuyards des autres maisons et Colyne restait plongée dans son livre.

Comme si rien ne se passait autour d'elle, le livre ouvert a plat sur la table, la tasse de thé posée en équilibre sur un bord pour tenir les pages ouvertes, tasse qui laisserait une auréole brun clair sur la page, d'une main tortillant une meche de cheveux et de l'autre engouffrant des graines de tournesols que ses dents décortiquaient à la vitesse d'un ecureuil professionnel, Colyne lisait.

Il fallut qu'un coude la heurtât violemment dans le dos au milieu du debut de panique pour qu'elle quitte son livre et regarde d'un oeil éteint les gens courir dans tous les sens, les prefets tenter de se faire ecouter et les profs n'y réussissant guere mieux. Comme tout le monde regardait au plafond, la serpentard y leva les siens et lorsqu'elle y decouvrit la mer d'araignées, sa bouche forma un O muet et ses yeux se mirent à briller d'une etrange lueur.

Une des araignées tomba avec un petit bruit sur son livre et s'enfuit en courant de toutes ses pattes. Colyne la regarda puis se leva soudain, debout sur le banc. Elle avait attrapé son parapluie-ombrelle et l'ouvrit. les eleves autour d'elle durent croire que c'etait pour se proteger mais au contraire, elle se mit a courir sur le banc, le parapluie grand ouvert, mais retourné comme une coupe. Les yeux au plafond, allant et venant sur le banc dans un mouvement de soie, la jeune fille se mit en peine de recueillir le plus possible d'araignées dans son parapluie.

La préfète se pinça lle nez, juste entre les deux yeux, l'air totalement découragé. Les Serpentard n'étaient décidément plus ce qu'ils étaient du temps de ses parents. Ils avaient même perdu toute compréhension du mot "dignité". À la seule mention d'une invasion d'araignées, les voilà qui partaient en panique, pire que des Poufsouffle. Le choixpeau devait s'être ramolli la cervelle à force de réfléchir pendant toutes ces années, il ne savait plus qui il envoyait dans la fière et digne maison de Salazar Serpentard.

Que leur avaient-elles faite ces pauvres araignées? Ce n'était quand même pas une colonie d'acromantulas! Il s'agissait sans doute de ces petites araignées jaune-vert qui couraient en tout sens dès qu'on allumait une lumière, pas de quoi paniquer. Shanaël se promit de dire quelques mots à Samuel Gamegie dès qu'elle en aurait l'occasion. En attendant, il fallait reprendre le contrôle de la situation. Personne ne réagissait à ses ordres, c'était une première expérience pour Shanaël qui avait l'habitude d'être obéie et promptement. Peut-être était-elle devenue transparante. Elle ouvrit la bouche, mais se sentit agrippé par la manche. Elle baissa les yeux et vit la crevette rose, responsable de toute la panique.

"J'ai vu ça oui, c'est une honte pour notre maison. Il faudra reparler de tout ça une fois le château débarrassé de ces bestioles. Il n'y a que Colyne qui y trouve son compte, on dirait. Bon, puisque tu es là, tu vas m'aider. Tu rassembles les petits de première année, avant qu'ils suivent le même chemin que leurs trouillards d'aînés et tu les mènes sur le terrain de Quidditch. La dernière fois qu'on a eu un dérangement dans les cachots, on nous avait rassemblés là. C'est grand, c'est à petite distance du château. Oh et amène aussi les plus vieux que tu pourras trouver sur ton chemin. Attendez-moi là-bas. T'as bien compris?"

C'était Bizance! Colyne commençait à avoir du mal a contenir toute sa petite colonie dans son parapluie et descendit du banc. Elle ramebna une fugitive dans le droit chemin d'une pichenette (l'araignée avait failli s'echapper du parapluie) puis elle retira l'élastique qui tenait ses cheveux pour le passer autour du manche et refermer "hermetiquement" le parapluie-ombrelle. Ici et là des pattes velues depassaient de la dentelle fine et donnait au parapluie-ombrelle comme un petit air d'objet monstrueux.

Satisfaite de sa cueillette, on pouvait le voir a la façon dont ses yeux brillaient, elle se dirigea vers la préféte qui faisait beaucoup de bruit et attendit sagement l'ordre de sortir. Elle regarda avec attention une araignée monter le long de la cape de Shanaël et ensuite continuer son escalade sur ses cheveux. Lorsque la bete fut en haut, immobile comme si elle profitait du point de vue, Colyne dit doucement

"Tu as une araignée sur la tete ..."

Ce fut le moment que choisit Meiling pour arriver. Son furet sur l'épaule (ce flemmard dormait toujours), elle avait dans l'idée d'aller prendre quelques fruits en guise de repas et poussa les portes de la grande salle. Quelle ne fut pas sa surprise d'y constater une invasion d'araignées !

"Mais que..." parvint-elle à murmurer.

Elle regarda les quelques personnes présentes, la plupart mortes de trouille et son regard se posa sur deux de ses congénères : Colyne et Shanaël. Ne voulant pas se risquer à entrer sans protection, Meiling sortit sa baguette et murmura :

"Protegeo !"

Un bouclier fit son apparition. Elle leva la baguette au dessus de sa tête à la manière d'un parapluie et entra dans la grande salle.

Elle entendait les araignées tomber comme de grosses gouttes de pluies et un grand frisson la parcourut. D'un pas rapide, elle rejoignit les deux Serpentard et demanda, presque d'un air contrarié :

"Mais enfin, que se passe t-il, ici ?"

La question était stupide. C'était évident, ce qu'il se passait ! Aussi s'empressa t-elle d'ajouter :

"Comment ces araignées ont-elles fait pour surgir du plafond magique ?"

D'un regard mi-critique, mi-craintif, elle regarda les centaines de filaments quasi-invisibles s'étendre jusque sur les tables. Cela lui coupa l'appétit et l'idée de prendre des fruits lui sortit de la tête.

Alors que Shanaël avait commencé à lui répondre, l'attention du petit serp facilement détournable s'était dirigée vers Colyne, et il contemplait son étrange cirque sourcils légèrement haussés, presque plus étonné des bizarres lubies de sa camarade de maison.

Mais sa chère préfète adorée de tous retrouva bien vite l'attention de son apparement nouveau subalterne, également pour cette raison. En effet, il sembla que le petit serp n'apprécia pas la série d'ordres qui lui furent lancées, à moins que ce ne soit la dernière question, vu la tête qu'il arbora alors. Mais Julien n'était pas assez kamikaze pour tenir tête de front et dans un moment pareil à Shanaël, il mima donc une petite réverence ironique.

"A vos ordres princesses. Et je ne suis pas complètement débile figure toi."

S'éloignant en rouspétant à mi-voix, il attrapa au passage le bras de Meiling, de la même année que lui et qui arrivait en sens inverse :

"T'as pas entendu la princesse Gloucester ? Tout le monde dehors pendant qu'elle se tourne les pouces."

Se désintéressant des filles qu'il jugeait assez grandes pour comprendre toutes seules, il attrapa sans grande douceur un premier année en train de se ficher de lui :

"C'est fini oui -_- ? Allez hop tout le monde dehors, je m'en lave les mains si un de vous se fait bouffer par une araignée !"

Apparement, la menace eut l'air de fonctionner et les plus jeunes des serpentards s'activèrent un peu, jugeant certainement préférable d'obéir pour une fois à une crevette dont il avait l'habitude de se moquer plutot que de servir de dessert à quelques insectes grouillants.

La jeune Serpentard n'eut pas l'occasion de recevoir une réponse de la part de la préfète. En effet, une certaine crevette l'ayant attrapée au passage pour l'entraîner vers la sortie coupa court à sa question.

Meiling se dégagea vivement de l'emprise de son camarade mais consentit à le suivre et regarda d'un oeil amusé le jeune homme s'énerver tout seul contre Shanaël. Un première année en fit les frais, se faisant entraîner de force vers la sortie.

Jettant un regard derrière elle, Meiling constata que la colère du Sepentard faisait effet. Les plus jeunes de leur maisons (agrémentés de quelques autres) le suivaient sans broncher, où s'arrangeaient pour ne pas se faire entendre.

Elle se remémora les rumeurs qu'elle avait entendu en chemin pour la grande salle, comme quoi un garçon avait déboulé en hurlant que le château était envahi d'araignées et demanda :

"C'est toi qui les a découvertes le premier ? C'est insensé cette histoire. Je n'arrive toujours pas comprendre comment elles ont pû envahir à ce point le château."

L'attitude servile de Julien Sey fit lever au ciel les yeux de Shanaël. Pas moyen de se montrer un tantinet autoritaire dans cette école sans que ça vous retombe dessus, pensa-t-elle en se mordant l'intérieur de la joue. Elle fronça les sourcils en voyant la méthode employée par la crevette pour foutre le monde dehors, mais elle s'abstint de tout commentaire supplémentaire. Tant que la méthode portait fruit, après tout.

En revanche les propos de Colyne créèrent une réaction chez la préfète qui leva le bras et tâtonna un instant pour attraper l'araignée en question. Sans quitter des yeux les élèves de sa maison qui commençaient à sortir, dans un ordre plus ou moins.. ordonnée, Shanaël déposa l'araignée sur la table et la laissa filer. Contrairement à Samuel Gamegie, ce n'était pas une araignée qui allait la faire hurler de terreur quoiqu'une armée d'araignées la dégoûtait suffisamment pour qu'elle ait hâte de quitter les lieux.

Entendant les paroles émanant de différents professeurs, Shanaël éleva la voix pour se faire entendre de Julien.

"Mène-les dans les jardins. On dirait que tout le monde se dirige là-bas. Je vous y rejoins!"

Shanaël se tourna vers Colyne et les quelques Serpentards qui n'avaient pas encore quitté. Elle leur adressa un regard à ce point noir et impératif qu'ils suivirent bientôt la crevette. Connaissant bien Colyne, Shanaël savait qu'il en fallait un peu plus pour la faire bouger. Elle la força donc à pivoter et lui donna une légère poussée dans le dos.

"Allez viens Colyne, on sort. Il faut laisser la place aux araignées."

[Je réponds directement là-bas ^^]

Les yeux fixés sur son parapluie-ombrelle levé à hauteur de visage, concentrée, Colyne appuyait du bout de l'index çà et là sur les pattes des araignées qui passaient au travers de la dentelle noire pour les y faire rentrer. Inconsciente du mouvement autour d'elle, la serpentard continuait son manège sans même se rendre compte que sa préfète la poussait vers la sortie.

Lorsque Shanaël poussa plus fort, Colyne dut faire un pas de côté mais se prit les pieds dans sa longue robe de soie et degringola, declenchant le mécanisme d'ouverture du parapluie ombrelle qui s'ouvrit en grand laissant libres les dizaines d'araignées qui y étaient prisonnieres et qui détalèrent sans demander leur reste.

"Oh nooooooon! Regarde ce que tu as fait Shanaël! Il va y en avoir plein le chateau maintenant c'est malin."

La jeune fille se releva, referma son parapluie et, se mettant dans le dos de Gloucester, la poussa vers la sortie.

"Allez dehors! Il ne faut pas rester là avec tout ça! Tu n'as vraiment pas beaucoup d'idées pour une attrapeuse!"

[le parc]

Coralie regardait autour d'elle tentent de repéré quelqu'un qui voudrait bien lui dire ou elle devait aller. Toute les table semblait être ensemble sans se mélanger et personne ne fesait attention a une petite fille de 11 ans. Coralie se sentait prise au piège avec tous ses gens qui passait a coté d'elle de façon pafois brutale. ELle se sentai bousculer, elle n'était pas habituer a autant de gens au même endroit, tous si prèt d'elle. ELle n'aimais pas sa, et s'il la piétinait ? si elle tombait, personne ne la verrait, elle préférait presque les arraigner a cette marré humaine qui n'avait riena faire d'elle.

(j'ai poster dans tous les topic de al gande salle, avis a celui qui veut s'occuper de mon personnage)