[invasion] table de poufsouffle

Arrivé il y avait déjà une demi-heure, le petit Saï avait déjà pris son petit déjeuner ( tout plein de bon croissants ) et allait sortir pour se diriger en cours lorsqu'un truc rose déboula dans la salle en criant comme un illuminé qu'il y avait de araignées partout

*il est malade ou quoi?!*

Voyant que la directrice et une autre personne s'occupaient de lui, il se rassura sauf quand il entendit la directrice lui dire de tout lui raconter, là il commença à paniquer!

"pourquoi lui demande-t-elle de tout lui raconter?"

Assise à la table des poufsouffles, Bonnie était des plus occupée à adresser des grimaces à sa copine Amy, assise pour sa part à la table des Serdaigles. Par dessus ça, elle faisait de grands gestes en direction de Kenny, à la table des Gryffondors. Autant dire que Bonnie ne passait pas inaperçue en ce matin. Elle débordait toujours autant d'énergie, même aussi tôt, et n'avait absolument aucune inhibition qui l'aurait empêché de se donner en spectacle, ce dont elle était parfaitement inconsciente.

Elle avait déjà mis le coude dans son bol de céréales quand "on" vint l'interrompre dans sa pantomime pas du tout silencieuse adressée à Amy. Un élève portant les couleurs de Serpentard et des cheveux roses courait dans l'allée centrale de la grande salle en gueulant quelque chose que Bonnie eut du mal à saisir car le garçon était en pleine panique. C'est par les chuchotements que Bonnie saisit qu'il était question de....

"ARAIGNÉES?? Trop cooooooooooool! Faut qu'on les attrape et qu'on les mette dans des bocaux. Mes frères m'ont dit qu'on pouvait faire plein de potions avec des araignées!"

Elle se tourna vers la table des Serdaigles et agita le bras pour attirer l'attention de son amie.

"HÉ AMY T'AS ENTENDU? Y'A PLEIN D'ARAIGNÉES DANS LES DORTOIRS!"

Saï avait à présent une voisine qui faisait des grimaces, toutes plus inventives les une que les autres, à ses amis des autres tables.
il repartit dans son esprit, parler avec la Lune quand, tout à coup, il entendit un prof dire qu'il fallait rester calme en regardant au plafond, par reflexes, Saï fit de même. Il n'aurait pas dû. Il se pétrifia.

"des za des za za des araignéééééééééées"

et il retomba dans le silence le plus total, trop choqué, sans doute, pour pouvoir parler: il entendit à peine le discours de la directrice tant il avait peur, mais entendit parfaitement le grand-serp-à-la-couette tomber et partir en hurlant comme un possédé.
Finalement il se rendit à nouveau maître de lui, se leva et quitta la grande salle, direction le parc.

[parc]

Gaëlys revenait de la douche. Apparemment les dortoirs de poufsouffle n'etaient pas encore infesté puis que c'est d'un pas tranquille que le gardien de l'equipe des Willd Bladgers traversa le hall. Il vit plusieurs eleves sortir en hurlant, ou en courant. La grande salle, il s'en rendait compte seulement maintenant, resonnait d'un brouhaha inhabituel. N'ayant pas été temoin de l'entrée spectaculaire de Julien, Sey, le pauvre Gaëlys se demandait à quoi pouvait bien etre due une telle agitation. Il accelera le pas pour entrer dans la grande salle puis se dirigea vers la table de sa maison.

La grande salle n'etait que cris et gesticulations. Edmlund n'etait pas là. Il ne vit que ke prefet entouré d'une poignée d'eleves et la petite Bonnie, étincelante de noirceur, le visage fendu d'un sourire, nez au plafond. Le blond suivit le regard de la petite fille et comprit aussitot.

"Oh merde... oh merde! mais c'est quoi ça?"

Gaëlys attrapa le regard du prefet qui pour le coup, blanc comme un linge, semblait depassé par les evenements. Le 7eme année, lui, paraissait tres calme mais une grosse boule de peur remuait dans son estomac, rat prisonnier donnant des coups de dents acerées dans ses tripes.

"Allez Kayle faut les faire sortir! Viens gamine, faut pas rester là."

Sa grande main pale attrapa la petite pelote de doigts noirs de Bonnie. Il la força à quitter le banc et à le suivre dans un sautillement de tresses aux mille perles colorées.

"HEY!" lâcha Bonnie en voyant Amy se carapater sous la table puis disparaître, emportée par le Grand qui les avait aidés à la Croisée. Elle aurait voulu ajouter touche pas à mon Amy et se précipiter pour rattraper la jeune Serdaigle aux couettes, mais elle fut retenue par quelque chose qui lui attrapa fermement la main. Bonnie tourna vivement la tête, faisant valser ses tresses multicolores, et reconnut un des grands Grands de dernière annnée. Celui-là était souvent suivi d'une horde de jeunes filles qui gloussaient sans raison. Bonnie riait à chaque fois qu'elle croisait leur chemin, s'attirant des regards noirs. Elle n'avait jamais parlé à ce Grand-là, ce qui ne l'empêcha pas d'ouvrir la bouche pour protester: c'est ici qu'était l'action et pas ailleurs!

"HÉ! Lâchemoilâchemoilâchemoi!"

Voyant la veilleté de ses efforts, Bonnie usa de sa main libre pour s'aggriper à un banc, en l'occurrence, l'extrémité de la table des Poufsouffle, tout juste avant d'arriver aux portes de la Grande Salle. Elle s'aggripa de toutes ses forces, profitant de l'effet de surprise pour affermir sa prise. Pas question de quitter un endroit aussi divertissant où tout le monde courait dans tous les sens, comme des lutins de Cornouailles et où il y avait des tas d'araignées à regarder. Bonnie sentait sa souris Grisemine s'agiter dans la poche intérieure de sa robe.

Gaëlys ne faisait pas attention aux protestation de la petite jeune fille. Il dirigeait de sa voix forte les autres poufsouffles vers la sortie. En l'absence du prefet, il fallait bien que quelqu'un se charge de l'ordre. Il n'etait peut etre pas le plus qualifié pour ca mais il etait un des seuls 7eme année qui n'etaient pas en stage. Il lui revenait donc de par son ancienneté, le priviliège de s'occuper des plus jeunes.

"Edmund! Emmene les dans le parc!"

Aucune personne ne lui semblait plus de confiance que son ami d'enfance et c'est tout naturellement qu'il lui avait demandé de l'aide. Il voulut faire un pas de plus mais sentit soudain une résistance. Il se retourna pour voir Bonnie, les fesses en l'air, accrochée avec force à l'extrémité d'un banc.

"Mais lâche! Il faut sortir! Nom d'un balai lâche ça!"

Il tira un bon coup pour lui faire lacher prise et, avant qu'elle n'eut le temps de réagir, il plaça la petite noire sur son épaule comme un sac à patates et sortit en courant de la grande salle à la suite des auitres poufsouffles.

[parc]