Un Gryffondor devant la porte de Slytherin.

Tylendel était allongé sur le canapé, son regard rivé sur le plafond de la salle commune de Gryffondor, son livre de « défense contre les forces du mal » était retourné, ouvert et posé sur son ventre. Tylendel avait une main posé sur sa poitrine, son autre avant bras reposant sur son front. Sa jambe droite était fléchie et son pied reposait sur les coussins du canapé. L’attention de notre jeune homme était portée sur l’extérieur où la pluie et le vent faisaient rage. Un soupire s’échappa des lèvres de notre sorcier après qu’il eu lancé un coup d’œil sur la montre qui flottait en l’aire. Elle montrait qu’il était 00h30 passé. Normalement, Lendel devait être entrain de dormir depuis longtemps, mais non. Il avait beau avoir essayé, il n’avait que fait de se tourner et se retourner sur son lit avant d’abandonner et était descendu dans la salle commune, son livre en main. Peut-être avait-il pensé trouver le sommeil en lisant l’article qu’ils allaient voir en cours, demain ? Fail.

Un nouveau soupir se fit entendre, en plus du doux crépitement du feu et Tylendel se redressa. Il se passa une main dans ses cheveux, ferma son livre et se leva. Après avoir attrapé sa baguette magique, il remonta dans le dortoir, enfila discrètement un jeans et un pull à capuche à l’effigie de l’équipe de Quidditche de Gryffondor, puis redescendit dans la salle commune et se dirigea vers le portrait de sortie. Là, Tylendel dût faire preuve d’une grande patience prononçant maints arguments en sa faveur avant que la grosse dame ne le laisse sortir. Il dût promettre d’être de retour avant 3h –sous peine de dormir dehors dans le couloir- et il descendit les escaliers, ignorant les jurons du portrait.

Une fois les escaliers derrière lui, Lendel s’engagea dans un couloir mal éclairé et sortie sa baguette magique

« Lumos » souffla-t-il doucement.

Le bout de sa baguette magique s’illumina vivement, de telle manière à ce que notre jeune homme dût fermer les yeux. Une fois que la lumière fut stabilisée, Lendel rouvrit les yeux et se remit en route. Quelques portraits poussèrent des grognements mais Tylendel les ignora. Les sens en alerte, ne pouvant pas voir à plus de deux mètres, Tylendel devait utiliser son ouï, plus qu’autre chose. Chaque petit bruit fit accélérer son cœur qui manqua plusieurs battements.

Mais c’était ce qu’il voulait. Tylendel voulait avoir une pousser d’adrénaline. Il voulait avoir peur. Peut-être que ça l’aiderait à dormir ? Il ne pouvait pas le savoir. Quoiqu’il en soit, Lendel était entrain de se perdre dans le couloir du château.

Puis, il passa à côté d’une porte et s’arrêta. Le regard fixé sur le haut de la porte, Tylendel observa, le cœur battant, le blason de Slytherin. Il n’avait jamais atterrit ici, jusqu’à maintenant. Peu de Gryffondor osait s’aventurer dans ces environs Souriant doucement, Lendel secoua la tête et se détourna pour continuer son chemin.

Mais il n’alla pas bien loin. A peine s’était-il tourné vers le couloir que la lumière de sa baguette magique éclaira un visage, qui se trouvait nez à nez avec notre jeune homme. Ecarquillant les yeux et réprimant à temps un cri de surprise, il fit quelques pas en avant. A distance de sécurité, Tylendel observa l’inconnu, la respiration courte.

j'invite chaque personne à me rejoindre, mais la première réponse est réservé à Samuel Gamegie

Cette fois il avait mis le paquet ! Il était un peu moins de 3h du matin lorsque Samuel avait silencieusement quitté la salle de cours abandonnée du troisième étage dans laquelle il s’entrainait régulièrement dans l’espoir d’améliorer ses capacités en sortilèges. Une fois de plus, il se retrouvait à arpenter les couloirs désert en pleine nuit, comme au moins trois soirs par semaine. Si Hiyo l’avait su il en aurait fait une jaunisse ou en aurait bouffé son étoile de préfet. A cette pensée, le serpentard gloussa. Il était de bonne humeur malgré l’heure tardive car il avait réussi un sort assez compliqué plusieurs fois de suite. Il avait l’impression de vraiment avancer ces temps-ci. Il allait tirer la tronche demain en se levant à 6h45 mais bon. C’était quand même rare qu’il rentre aussi tard. C’était la faute à Rogue qui était rentré plus tard que prévu, minuit et demi pour tout dire, mais l’ex-couetté avait voulu s’entrainer quand même.

Un coup d’œil lui fit entrevoir un hall désert et il le traversa rapidement, ombre silencieuse sur les dalles froides. Une fois dans l’escalier qui menait aux cachots, il se détendit. Aucun préfet autre que ceux de Serp ne trainaient dans ces couloirs, il était tranquille. Oliver lui ferait la morale sans lui retirer de points, on ne tire pas contre son propre camp, et Lynn l’ignorerait comme elle savait si bien le faire depuis cette fameuse nuit. Pas de soucis donc, aucun risque de rencontrer qui que ce soit… sauf qu’il y avait quelqu’un.

Quelqu’un qui regardait le blason sur la porte de pierre. Quelqu’un qui portait un sweat bien trop rouge et or pour être honnête. Fronçant les sourcils, Sam reprit sa progression dans le couloir pour se poster juste à côté du garçon. L’idée de le faire sursauter avec un petit « bouh » releva un coin de ses lèvres mais le gryffon se retourna avant qu’il n’ait eu le temps de le faire. Alors, histoire de s’amuser un peu, Sam accentua son sourire moqueur et le fixa de son regard émeraude en s’approchant de lui, l’obligeant à reculer.

« Alors… Tu as perdu ton chemin ?... Tu sais ce que les serpents font aux petites belettes dans ton genre Weasel-Weaver ? »

Samuel connaissait Tylendel même s'il n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'approfondir le sujet plus loin qu'une moquerie sur la consonance de son nom ou quelques échanges de "politesse". C'était l'occasion de le bousculer un peu...

Une fois le choc passé, le cœur de Tylendel ralenti lentement sa folle cadence, tandis que notre jeune homme reconnu un visage familier qui souriait. Mais ce sourire, appartenant à Samuel Gamegie, un Slytherin de 7ème année, était loin d’être rassurant. Un frisson parcourut l’échine de notre jeune sorcier, lorsque l’autre prit la parole. Tylendel eu la politesse de l’écouter jusqu’au bout et ne put s’empêcher de soupirer lourdement en entendant le surnom spécial Sam. Lui lançant un regard ennuyé, Tylendel prit la parole

« Samu … t’es chiant à m’appeler comme ça » dit-il plus fort et sans doute plus froidement qu’il ne l’aurait voulut. Il se redressa ensuite, fixant son regard vairon sur celui de Sam, puis esquissa un sourire malicieux « Et je suis juste venu pour vérifier une rumeur, disant que les Slytherin s’adonnaient à des cérémonies fortes douteuses, passé minuit » Arquant un sourcil, notre Gryffondor interrogea Sam du regard « est-ce vrai ? Paraît que vous vous faites des orgies par-ci par là ? Enfin, pour tout te dire, ça ne m’étonne guère »

Sans quitter Sam des yeux, Tylendel se recula d’un demi-pas et observa longuement sa réaction, avant de sourire et se tourner vers la porte d’entrée

« Et je serais curieux de savoir si la salle commune de cette maison est comme je me l’imaginais … » dit-il comme lui-même, observant la porte d’un peu plus près.

Elbereth était profondément endormie, au fond de son lit dans le dortoir des filles de septième année de Serpentard. Ou du moins, elle l'était jusqu'à ce que ses yeux s'ouvrent d'eux mêmes sur l'obscurité profonde que seule une pièce en sous-sol peut procurer. Qu'est-ce qui avait bien pu la faire sortir d'un sommeil sans rêve ? Pas un bruit à part le son de la respiration des autres filles partageant le dortoir. Pas une lueur dans la pièce ou filtrant sous la porte du dortoir. Rien d'anormal. Et pourtant, quelque chose l'avait réveillée.

Elle se redressa, repoussant draps et couverture. Elle s'assit au bord du lit et chercha à tâtons ses chaussons et sa robe de chambre avant de les enfiler et de se redresser. Elle se glissa ensuite hors du dortoir. Une fois dans les escaliers, elle se risqua à utiliser un Lumos pour s'éclairer et rejoignit la salle commune, déserte à cette heure. L'horloge au dessus de la cheminée indiquait plus de trois heure du matin.

A cours d'idée sur les raisons de son réveil impromptu, la jeune fille à la chevelure flamboyante s'apprêtait à regagner l'accueillante chaleur de son lit, quand un bruit de voix étouffées arriva à ses oreilles. Son regard se dirigea vers l'entrée des quartiers de Serpentard. Qui pouvait bien discuter dehors à une heure pareille ?

La curiosité l'emporta bien vite sur la crainte des risques encourus si elle était surprise à vadrouiller dans les couloirs de nuit. Elle ouvrit le passage et passa sa tête par l'ouverture pour découvrir Sam et Tylendel en grande conversation sur le palier.

"Qu'est-ce que vous fabriquez tous les deux ?" demanda-t-elle sur un ton interloqué.

« M’appelle pas comme ça, j’aime pas ça … »

Y avait-il plus moche que Samu comme surnom ? Bon d’accord c’était de bonne guerre après le pitoyable jeu de mots que Sam lui réservait depuis plusieurs années déjà mais bon… Le regard de Sam était devenu vénéneux mais l’illusion passa vite quand son expression changea, remplacée par de l’amusement.

« Des orgies ? Ah bon ? … Ben peut-être… va savoir… Pourquoi ? Tu aimerais y participer ? Ca nous arrangerait ça fait un moment qu’on n’a pas eu un gamin à dépecer. Le dernier a hurlé tellement fort qu’on a entendu ses cordes vocales se déchirer… »

Le blond serpent avait continué de s’approcher et était maintenant à quelques centimètres du nez du Gryffondor. Le petit ne détournait pas les yeux, il avait finalement plus de cran que Sam ne le pensait. Son regard était ferme mais en même temps assez dérangeant. Les flammes des torches dansaient dans ses iris de couleurs différentes – comment appelait-on ça déjà ? – renforçant l’effet étrange qu’ils produisaient. La directrice aussi avait ce truc là, des yeux pas de la même couleur… Bordel ça lui échappait ! Il chassa la question de son esprit et se concentra à nouveau sur son jeu avec sa belette. D’un doigt, il lui fit monter le menton dans une poussée lente.

« A moins que ce soit un autre genre … d’expérience que tu recherches mon joli ? C’est peut-être pas la salle commune qui t’intéresse tant mais le dortoir des mecs ?»

Le sourire charmeur qui étirait les lèvres de Samuel en disait long sur le genre d’expériences auxquelles il pensait et ce furent les bruits produits par l’ouverture des portes de Serpentard qui l’arrêtèrent. Il recula d’un pas tout en se retournant pour voir le visage pâle d’Elbereth, auréolé d’une chevelure rouge ébouriffée, dépasser de la muraille comme un trophée de la Barbe Bleue. Immédiatement son sourire radieux revint et il adressa à la jeune fille un clin d’œil qu’elle seule pouvait voir.

« Tiens tu tombes bien ma belle ! Weasel-Weaver voulait avoir des précisions sur les orgies et autres rituels sanguinaires qu’on pratique. J’ai loupé le dernier … t’y étais non ? »

Ce Sam avait un humour débordant. Alors qu’ils se faisaient face, l’un soutenant le regard de l’autre sans vouloir le détourner, Tylendel avait très bien vu une certaine lueur dans les yeux de Sam. Avait-il eu peur ? Non. Il semblait plutôt être déranger par quelque chose. Peut-être était-ce la couleur peu habituelle des iris de notre jeune homme ? Il est vrai que nombreux était ceux qui n’osaient par le regarder directement dans les yeux. Et au lieu de trouver cela triste et bizarre, Tylendel appréciait énormément le certain pouvoir que ses yeux vairons lui procuraient.

Enfin soit. Affichant un sourire en coin, notre Gryffondor l’écouta parler, sans détourner les yeux. Sam parlait d’une manière très sérieuse, mais Tylendel doutait très fortement de la véracité de ses paroles. Enfin sérieux, des orgies dans lesquelles ont dépeçait les gamins ? Qui pouvait y croire. Notre sorcier, lui, n’était pas dupe, mais laissait tout de même Sami parler sans l’interrompre. Puis, après un silence suivant les explications des prétendues orgies des serpents, il passa à un tout autre sujet qui dérangeait un peu plus notre jeune homme. Bien que celui-ci ne laissait rien remarqué, restant droit comme un piquet, une mine neutre sur le visage, intérieurement, Tylendel était entrain de bouillir. Sam ne savait pas dans quoi il s’engageait en lui posant une telle question.

Notre jeune homme était sur le point d’ouvrir la bouche pour lui cracher une réponse à la figure, mais fut stopper par un bruit étrange. Déviant son regard bicolore, il vit que la porte d’entrée de Slytherin s’était ouverte. Plissant légèrement les yeux, Tylendel prit une silhouette en compte. C’était une jeune femme. Elbereth Tennoio, reconnaissable à ses longs cheveux, dont le rouge se démarquait de la pénombre du couloir.

« Oh oui, ça m’intéresse ! Mais vous êtes plutôt du genre à dépecer les premières années non ? Hm … ce serait donc la raison pour laquelle il y a de moins en moins de petits … » dit-il après avoir laissé les deux compares parlé. « Enfin je ne suis pas venu pour me faire dépecer, ça non. Ma chair n’est pas assez tendre pour être mangé par des serpents de votre genre … Non. Je suis plutôt venu pour proposer mes services »

Autant se prendre au jeu, non ? Et si ça dégénérais ? Oh et puis merde. Tylendel aura sans doute encore l’occasion de déguerpir rapidement. Aussi rapidement que ses entrainements de courses de vitesse le lui permettait.

Elbereth avait remarqué le clin d'oeil de Sam malgré la pénombre et se doutait donc bien qu'il allait sortir quelque chose qui était censé faire marcher le Gryffondor imprudent et qu'il comptait sur elle pour le soutenir. Néanmoins, le coup des orgies la prit par surprise - et puis bon, elle venait de se réveiller, aussi ! - et il s'écoula quelques secondes avant qu'elle ne parvienne à élaborer une réponse un tant soit peu satisfaisante.

"Heu, oui, c'est vrai t'étais pas là. Dommage d'ailleurs, on a réussi à le faire hurler longtemps le dernier ! Le seul truc ennuyeux c'était le nettoyage, après..."

Le Gryffondor ne semblait pas plus démonté que cela par leur petit stratagème. Ce qui n'était pas vraiment étonnant vu qu'il était en sixième année. Des premières années auraient sans doute déjà pris leurs jambes à leur cou depuis longtemps. La réponse de Weaver lui fit cependant hausser un sourcil.

"Tes services hein ? Et qu'est-ce qu'un lionceau dans ton genre peut bien apporter aux Serpentards, dis-moi ?"

Un sourire vaguement carnassier étira ses lèvres. Son cerveau qui commençait à se réveiller un peu élaborait déjà quelques plans sans doute machiavéliques impliquant Tylendel.

Elbereth avait eu un temps d’arrêt, le temps qu’il fallait à son cerveau endormi pour saisir la situation mais elle avait ensuite pris la balle au bond pour entrer dans son jeu. Sam sourit davantage et croisa les bras sur sa chemise froissée pas toute une journée de gesticulations. Il était content d’avoir retrouvé une certaine complicité avec Elbereth . Ils avaient passé des moments difficiles de gêne mutuelle et avait choisi de s’éviter durant un certain temps. Et puis il avait fallu réapprendre à se parler, se ré-apprivoiser, et finalement ils en étaient toujours là, à ce ré-apprivoisement, mais leurs sourires étaient plus francs, leurs regards moins fuyants. Il la gratifia d’un hochement de tête pour la remercier de lui emboîter le pas dans ses manigances.

Tylendel semblait avoir reprit du poil de la bête et, pas impressionné le moins du monde, il venait de proposer ses services. Sam arqua un sourcil en pouffant un peu et Elb le prit de court en demandant ce que le pauvre petit Gryffondor pensait pouvoir faire pour eux. Ce que Sam se demandait surtout c’était pourquoi il l’avait trouvé là, à une heure aussi indue, pour soit disant proposer ses services. Ce qu’il se demandait aussi c’était ce qu’avait voulu dire cette soudaine neutralité qui avait figé les traits de Tylendel lorsqu’il s’était amusé à évoquer son possible intérêt pour le dortoir des garçons. Samuel n’était pas tombé de la dernière pluie et il savait bien que cet air là pouvait vouloir dire deux choses : soit de l’homophobie et une aversion pour tout ce qui relevait de l’homosexualité, soit tout le contraire, une attirance pour les garçons non acceptée. Et c’était le genre de choses qui attisait l’intérêt de Samuel. Il faudrait qu’il en ait le cœur net. Un autre jour ou une autre nuit, quand il se retrouverait de nouveau seul à seul avec le Gryffondor. Tout en réfléchissant, il avait détaillé Tylendel d’un regard insistant, notant dans un coin de sa mémoire les reflets des torches dans ses cheveux et la courbe de sa joue.

« Elb a raison. Tu crois vraiment que tu pourrais nous servir à quelque chose ? Je savais bien que les Gryffon étaient prétentieux… »

Il se déplaça et alla se placer près d’Elbereth qui, en quelques pas, était rendue à mi chemin entre la porte de leur maison et lWeaver. A eux deux, ils formaient un barrage entre l’intrus et leur salle commune. Doucement, il glissa sa main le long de son dos et posa sa main sur sa hanche, la serrant un peu contre lui sans quitter Tylendel des yeux.

« Tu penses être à la hauteur pour nous satisfaire tous les deux ? »

Bon quelle avait encore été sa raison de venir s’aventurer ici ? Ah oui, une petite poussée d’adrénaline histoire de pouvoir dormir à nouveau un peu plus tranquillement. Bon eh bien, n’avait-il pas eu ce qu’il voulait ? Il était grand temps de déguerpir maintenant, avant la chose n’aille plus loin. Mais et si ces deux serpents s’amusaient à parler de cette nuit à leur camarade ? Très vite tout le château serait au courant de sa petite escapade et là ce serait la réputation de notre Tylendel qui sera en jeu. Et il avait une certaine réputation et une certaine fierté à tenir quand même. Ah saleté de dilemme ! Enfin. Soupirant doucement, Tylendel eu un mouvement de recul.

« Ouais voilà, je propose mes services. Si jamais vous changez d’avis … Sami, tu sais où tu peux me trouver, hein ? » Puis il se tourna vers la jeune femme et l’observa longuement avant de déclarer sur un ton assez froid « Je suis en 6ème année et ma chair n’est plus assez tendre. Inutile donc de vouloir me dépecer moi »

Puis, après un dernier sourire, notre jeune sorcier se détourna doucement et, enfouillant ses mains dans les poches de son jeans, il commença à reprendre la direction de la sale commune de Gryffondor, gardant tout de même ses sens en alertes, au cas où les serpents viendraient sur l’idée de le suivre et le pourchassé. Il ne voulait pas être celui qu’ils allaient servir à la prochaine orgie, ça non ! Même s’il n’y croyait pas trop à ce genre de pratique, rien que le fait que Samuel et Elbereth était à Slytherin, n’était pas bon.

Désolé pour cette réponse minable. Mais n'hésitez pas à le suivre pour mettre un peu d'action dans ce RP ! :D

Elbereth regardait Tylendel partir sans demander son reste en frottant machinalement ses bras où de la chair de poule commençait à apparaitre. C'est qu'il faisait frais dans les cachots. Encore un petit lion qui essayait de se prouver sa bravoure en allant affronter les terribles Serpentards. Et qui repartait la queue entre les jambes. Ou peut-être pas. La jeune femme aux cheveux rouges avait toujours sa baguette à la main. Pourquoi ne pas s'en servir ? Après tout, elle avait été réveillée par sa faute, elle n'allait quand même pas le laisser partir aussi facilement.

Elle échangea un regard avec Sam, se demandant s'il la suivrait. Elle se sentait vaguement mal à l'aise avec le bras du blond autour de sa taille mais essayait de ne pas le laisser voir. Au lieu de cela, elle resserra sa prise sur sa baguette. Tout à coup, elle ressentait le besoin de se défouler un peu. Elle leva la main qui tenait le bout de bois et prononça doucement en l'agitant vers l'intrus qui tentait de s'éclipser :

"Locomotor Mortis..."

Elle regarda avec un petit sourire satisfait les jambes de Tylendel s'immobiliser.

"Tu veux déjà nous quitter ?"

Alors que notre jeune sorcier avait fait quelques pas pour s’éloigner et regagner son dortoir, il se senti figé sur place. Ses jambes ne lui répondaient plus. Il avait beau essayé de bouger, ses muscles ne répondirent pas à la demande de son cerveau. C’était quoi cette merde ? En lançant un coup d’œil au dessus de son épaule, notre jeune homme pu apercevoir que la jeune femme du nom d’Elbereth tenait sa baguette magique. Soupirant doucement –soupire qui ressemblait plus à gémissement- notre jeune Gryffondor senti la panique monter en lui. Content d’être de dos, Tylendel ferma les yeux et prit une profonde inspiration pour se calmer. S’il paniquait maintenant, ça ne le fera pas.

« Non, loin de moi l’envie de vous quitté … » dit-il d’une voix assuré.

Tout en parlant, il se mit à réfléchir. N’avait-ils pas apprit un sortilège pour délivrer les jambes ? Si, surement. Mais pour utilise le contre sortilège, il devait connaître le sortilège de base. Ce que Tylendel ne savait pas. Soupirant à nouveau le plus discrètement possible, notre jeune homme hocha doucement là

« Bon, ok, j’abandonne. Tu as gagné. »

Il ne savait pas trop quoi dire d’autre. Et puis, peut-être qu’ainsi Elbereth se décidera à arrêté le sort ? Ainsi, notre Tylendel aurait peut-être une chance de déguerpir en vitesse …

Samuel salua d’un sourire et d’un signe de tête l’initiative d’Elbereth. Voyant la belette immobilisé à à peine 20m d’eux, il lâcha la jeune fille et s’approcha de leur pauvre petit Gryffondor piégé ; il en fit le tour et se pencha devant lui, amenant son nez à hauteur du sien, un doux sourire sur les lèvres.

« Raconte… Tu veux nous proposer quels services ? J’avoue que j’ai déjà goûté à du Gryffondor et ça m’a laissé un goût amer, très amer dans la bouche… Il était peut-être avarié… »

Elbereth savait sûrement que Samuel faisait référence à son premier petit ami, chose qui était devenue très rare, mais Tylendel, lui, devait n’en rien savoir et ses propos devaient rester obscurs pour lui. Sortant sa baguette, Samuel effectua un léger mouvement de rotation et le corps du Gryffondor suivi, se retrouvant à l’envers, les pieds vers le plafond, mais le visage toujours à la hauteur de celui du Serpentard. Si Tylendel ignorait quasi tout de la vie amoureuse de Samuel, il ne devait pas ignorer, comme la totalité des élèves de Poudlard, que Sam était encore moins doué en magie qu’en amours et que avoir sa baguette pointée sur soi était signe d’un grand danger.

« Elb a froid… t’as l’air bien trop couvert toi… hop ! »

Et ce hop fut suivi d’un mouvement de baguette qui fit sauter un bouton de la chemise du gryffon, puis un autre suivit, puis un autre. Enfin la chemise fut totalement ouverte et Samuel dénoua la cravate rouge et or, se la passa autour du cou et ôta la chemise pour la filer à Elbereth. Torse nu, Tylendel ne pouvait plus cacher la chair de poule qui hérissait sa peau. Le septième année fit le tour du garçon, promenant ses doigts tour à tour sur son dos et ses épaules avant de revenir devant lui.

« On continue ? Hop ! Alohomora… »

Cette fois, ce fut le zip du pantalon du Gryffondor qui commença de descendre, ou plutôt de monter vu la position inversée de la pauvre belette prisonnière.

» Devant la porte
» Devant la porte d'un wagon
» Devant la porte de Serdaigle
» Devant la porte d'entrée du chateau
» Le Hall ~ Devant la porte de la grande salle