.Rira bien qui rira le dernier.

Dévalant les escaliers, bousculant au passage deux ou trois élèves de première année, Jill marmonnait quelque chose qui sonnait comme des gros mots dans toutes sortes de langues. Elle était bel et bien décidée à ne pas rater cette fois le repas du midi. Non pas que manger était vital pour elle, même si vrai, Jill ne s'en formelisait pas et mangeait pour vivre. Point. Mais quand on vient de terminer quatre heures de sport sans s'arrêter, il est vrai qu'on peut changer d'avis.
Ainsi, elle s'apprêtait à détourner (ou foncer tête baissée sur) une jeune rousse qu'elle ne connaissait pas, lorsqu'un déclic lui vint à l'esprit.

Une chose la titillait depuis plusieurs années. Ironie du sort ou simple chance naturelle, cette chose se trouvait être une personne possédant un prénom et un nom : Samuel Gamegie. Comment décrire le lien qui les unissait ? Original. Voilà.

Juste pour abasourdir encore plus notre chère Jill qui n'avait déjà pas vraiment la tête sur les épaules depuis le début de l'année ou pour pire encore, Samuel se tenait dans la cour intérieure, désinvolte et apparemment seul. Prenant la ferme décision de se venger des coups fourrés que lui avait fait le Serpentard, Jill s'approchait à pas lents vers lui, un sourire malicieux aux lèvres. Il était de dos, ce qui facilitait particulièrement la tâche à notre brune, qui lui cachait les lieux avec ses mains, inhabituellement douces : ça allait brouiller encore plus les pistes.

" Si tu devines qui je suis, c'est un paquet de chocogrenouilles offert. " chuchotait-elle, tentant de modifier quelque peu sa voix.

Très étrangement, alors que ça ne lui arrivait presque jamais, sa faim était passée. C'est à se demander si le hasard est si bien fait que ça. Les cheveux de Jill lui tombaient délicieusement sur les épaules, elles-mêmes simplement couvertes pas une chemise blanche ornée du blason de sa Maison. Les manches retroussées, comme à son habitude, et sa veste autour de la taille, la rouge et or ne se souciant guère de la mode ou du temps faisant dehors.

Désinvolte? Non notre Samuel n'etait pas désinvolte. Il etait plutot avachi. Oui, avachi sur un muret, l'épaule appuyée contre un pilier pour ne pas dégringoler. Ce qui était encore plus surprenant que de voir l'énergique Samuel Gamegie aussi amorphe c'était, de le trouver seul, lui qui etait toujours entouré de plusieurs personnes ou, au moins, d'une seule, sa crevette rose. Mais c'etait l'heure de l'entrainement de l'équipe de serp, donc pas de crevette rose. Lynn non plus n'était pas là, occupée à il ne savait quoi avec il ne savait qui, elle demeurait introuvable. Sylvaen était à la bibliothèque.

Le couetté s'ennuyait. Il avait passé une nuit agitée, s'était ennuyé en cours et le voilà qui se retrouvait tout seul et qu'il s'ennuyait encore plus, d'où cet air désoeuvré qu'il arborait en cette belle de matinée, sous le soleil qui innondait la cour intérieure. Vous allez me dire qu'il aurait pu en profiter pour travailler, réviser ses cours ou commencer ses devoirs.. Mais n'oubliez pas que c'est de Samuel qu'on parle hein?

Un nouveau soupir quittait ses lèvres quand soudain les ténèbres remplaçèrent le soleil éblouissant. La sensation de mains fines doucement pressées sur ses yeux, une voix dans son oreille.
Samuel réfléchit... Il fit rapidement le tour de ses amis.. Sacha etait en entrainement, Lynn ailleurs, Sylvaen lui avait dit qu'elle travaillait et puis de toutes manieres il n'entendait pas la respiration de Keth.. Qui cela pouvait-il être ? .. Il fallait trouver ! Un paquet de chocogrenouilles était en jeu !

Le serpentard posa ses mains sur celles de la jeune fille qui jouait avec lui et commença de tater : des doigts fins, pas de bijoux, des poignets fins mais solides, des avant bras découverts aux muscles durs. L'inclinaison des bras lui fit comprendre que la demoiselle etait grande. Il n'y avait qu'une personne qui pouvait correspondre : Jill...

Un sourire en coin naquit sur les lèvres fines du jeune homme.

"Edmund ?"

Le contraste entre le préfet viril de Poufsouffle et la jeune kendoka etait si fort que sa réponse allait surement lui valoir un coup sur la tete, aussi s'empressa-t-il de montrer qu'il plaisantait.

".. c'est pour rire monsieur Kay, je sais bien que c'est vous "

Edmund ? Monsieur Kay ? De quel bois il se chauffait, le Sam ?
Jill fit mine de ne pas s'en soucier, toussotant on ne peut plus indiscrètement, et décidant de retirer ses mains des yeux de son interlocuteur. Elle ne pouvait s'empêcher de sauter dans ses bras, jubilant. Il faut dire que depuis le début de l'année, Jill ne l'avait pas réellement vu. Donc, retrouver un ami de longue date fait toujours un peu plaisir, vous en conviendrez.
Alors qu'elle le serrait toujours aussi fort et qu'elle venait juste de se rappeler qu'elle était Jill, et lui Samuel. Ceux qui s'amusaient à se jouer des mauvais tours mutuellement et pas à se... bref. Il était trop tard pour reculer. Ainsi donc, sans état d'âme, et quelques secondes après l'avoir lâché, Jill poussa un soupir, roulant des yeux.

" Tant pis, pas de chocogrenouilles pour toi. " fit-elle, tirant la langue d'un air niais.

Non pas que le fait que Samuel ne l'ai pas reconnue l'affecte particulièrement, elle savait très bien qu'il était tout à fait conscient de la personne avec qui il parlait. Pourtant... pourtant, les cheveux de la kendoka à présent ébouriffés ne tardèrent pas à l'énerver. Un excès de colère, me direz-vous. Moui, parfaitement. Jill croisa les bras, d'un air boudeur. Frapper, tabasser, faire saigner, battre notre cher Samuel relevait de la tentation, mais après tout, autant faire souffrir sa victime psychologiquement...

Retirant ses prunelles grises qui dévisageaient à présent le sol, pour les poser sur Samuel, la brune finit par lui lancer :

" Ca me fait plaisir de te voir quand même. "

Jill essayait tant bien que mal de remettre sa chevelure en place, étouffant un franc sourire. Il allait sûrement prendre cette dernière phrase comme une pure simple rigolade mais, que voulez-vous, il y avait peut-être là un fond de vérité... Mais comme dit précédemment, c'était Jill et Samuel. Ceux qui se jouaient des mauvais tours mutuellement.

Comme à chaque fois que Samuel se retrouvait en compagnie de Jill, il se sentait complètement perdu. La jeune fille avait une attitude incompréhensive vis à vis de lui et totalement imprévisible : tantôt débordante d'amitié, tantôt prête à lui fendre le crâne. Il avait donc appris à se méfier et essayait de ne pas la contrarier. Aussi quand elle sauta dans ses bras, il l'enlaça comme si il avait l'haibtude de ce genre de comportements de sa part.

"Hey ca faisait un bail ^^ "

Mais il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'elle s'était deja relevée. Sam prit un air defait par l'idée de ne pas avoir de chocogrenouille et supplia de lui laisser une seconde chance. En vain.

"Moi aussi ça me fait plaisir, tu as l'air en pleine forme Jillian ^^ Les lions vont bien?"

Par précaution, Sam préféra se lever. Les cheveux de la jeune fille semblaient aussi électriques qu'elle et elle avait bien du mal à les dompter. De plus le vent qui soufflait dans la cour intérieure en un tourbillon incessant ne l'aidait pas.

"j'espère que tu ne m'as pas préparé ee mauvaise surprise à ta façon petit chat." Dit il en lui adressant un clin d'oeil.

Jill entâma un pas lent. Elle détestait rester debout, à ne rien faire, ou juste à parler avec quelqu'un. Même ce quelqu'un étant la personne de Samuel Gamegie. Alors elle se dirigeait, lentement, vers ce qui semblait être l'entrée du château.
A entendre les questions de son interlocuteur, et sans se rendre compte qu'ils marchaient tous les deux plus de deux minutes, comme des civilisés, sans se frapper dessus, elle esquissa un sourire.

" Les lions ? Ils rugissent comme jamais. "

De son pas désinvolte et régulier, sans sa chemise on aurait cru Jill une Serpentarde. De son regard vitreux elle analysait toute la cour comme s'ils étaient tous des aliens. Ce paysage lui faisait penser à celui de son enfance, pourtant il n'était pas le temps de réfléchir au passé. Jill regardait partout, sauf Samuel. Il n'était pas dans ses habitudes de le regarder, et surtout pas de lui parler en tant que personne mature. Peut-être qu'à 15 ans, elle allait grandir un peu ?

" Et ne m'appelle pas Jiliann en public. " soupira la kendoka, roulant des yeux.

Tandis qu'elle commençait à se demander sérieusement si c'était vraiment à Samuel qu'elle parlait, pour le simple fait qu'il ne l'avait pas encore joué de mauvais tour, une idée vint lui frôler l'esprit.

" Mauvaise surprise ? Ce n'est pas dans mon genre... Tu le sais bien... " rétorqua la brune, l'air faussement innocent.

Jill passa une nouvelle fois la main dans ses cheveux, regardant ailleurs. Alors que Samuel avançait, sans se douter de rien -ou presque- elle posa son pied juste devant lui. Croche-pied exemplaire, il était parfaitement tombé dans le piège.

Elle essayait en vain de mettre un therme à son fou rire mais, impossible. Elle ne savait pas si elle avait retrouvé l'ancien Samuel mais, en tout cas, lui avait bien retrouvé la Jiliann de toujours.

Ca c'etait quelque chose que le serpentard n'avait jamais compris. Lui il avait l'habitude qu'on l'appelle Sam, si bien que lorsqu'on l'appelait par son prenom en entier cela lui faisait bizarre. Pour autant cela ne l'enervait pas ou ne le derangeait pas. Alors que pour la jeune gryffondor l'appeler par son prenom entier etait comme une injure. Et c'etait bien pour cela qu'il ne s'en privait pas.

"Ah bon? Pourquoi je ne dois pas t'appeler par ton nom en public Jillian? C'est joli Jillian, y'a deux L comme les ptits diables tu sais? ou comme les harpies "

Prenant un petit groupe de serdaigles à témoins, Samuel enfonça encore le clou, souriant et ses yeux verts pleins de malice.

"Vous ne trouvez pas que c'est joli comme prénom Jillian? Ah tu vois Jillian? C'est très joli comme prénom Jillian ! Pis ca te va tellement bien .. .... Jillian.... "

Mais le sourire si sur de lui du serpentard se transforma en grimace lorsque son pied heurta celui de la gryffondor, lui faisant perdre l'équilibre. Emporté par son élan, il se mit a courir à grandes enjambées, nez à 4 centimètres du sol, cul en l'air, les bras tournant comme des tourniquets pour essayer de rattraper son équilibre.. Mais en vain.
Une dalle un peu surelevée eut raison de lui et il s'etala lamentablement, embarquant une pauvre éleve de Poufsouffle avec lui dans un tas de bras et de jambes emmelées, dans une etreinte aussi involontaire qu'inattendue.

"Ptin.. tu vas me le payer.."

Une fois rassuré de l'etat de santé de la pauvre demoiselle qu'il avait fait tomber, il se tourna et se releva en agrippant quelque chose ... Ce quelque chose emit un drole de son lorsqu'il tira violemment dessus pour se hisser et il retomba sur les fesses, la jupe de Jill dans la main. Relevant les yeux, il passa de la petite culotte blanche au visage horrifé de la jeune fille que tout le monde regardait en pouffant. Puis il partit dans un gigantesque eclat de rire qui le secoua entierement, lui coupant les forces necessaires à se relever. Pris d'un fou rire incoercible, il resta là, assis dans la poussirere, la jupe de Gryffondor dans la main, à rire comme une baleine.

# Oh non, il n'a pas osé. #

Si si, Miss Petite Culotte, il a relevé le défi avec brio.

# Je me demande si c'est vraiment grave d'aller à Azkaban. Je veux dire par là, j'ai vécu tellement pire. Et je suis sûre que je ne serai pas la seule à le regretter. #

Effrayante, Jiliann.

Ses joues la brûlaient comme jamais. Si certes, elle avait beaucoup ri à voir Samuel s'éparpiller sur le sol comme une feuille morte tombant d'un arbre, son hilarité à l'instant même était à des années lumières.

Jill baissa son regard, histoire d'analyser les dégats et cacher par un quelconque moyen ses rougissements. Joie. Pour une fois qu'être décalée, démodée et tout ce que vous voulez, peut être rentable. Grâce à la veste qu'elle avait accrochée autour de sa taille, on n'apercevait que peu de sa culotte blanche. Peu, certes, mais tout de même assez pour attirer les rires des présents dans la cour.

Sans plus attendre une seconde, et n'ajoutant mot, Jill tourna les talons, le pas pressé, s'avançant vers un élève de première année de Serdaigle. Il jouait adorablement avec un énorme bâton, apparemment branche plutôt épaisse d'un arbre, branche que Jill lui arracha des mains, le foudroyant du regard, comme s'il était coupable de ses déboires.

Faisant abstraction de toutes les remarques et injures que lui lançait le garçon, elle se dirigeait de nouveau presque en courant vers Samuel, toujours au sol et plié de rire.

" Je vais t'assassiner, Samuel Gamegie. Fais tes prières... "

Malgré les tentatives du jeune homme pour lui échapper, il savait très bien que Jill Davis avec un bâton dans les mains n'était pas une Jill normale (si elle ne l'était déjà avant). Et grâce à ses nombreuses années de Kendo, sport qui consistait lui-même à combattre un adversaire avec un bâton de bambou, Jill avait neutralisé avec une habilité innée le Serpentard.

Elle fit tourner son bâton, le prenant avec les deux mains, à l'horizontale. Notez que derrière l'arme, et plaqué contre une parroi de la cour, se trouvait Samuel Gamegie, presque étouffé rien que par la force avec laquelle Jill se faisait un plaisir d'appuyer sur son cou.

" Tu veux que je t'aide... ? " lui chuchotait-elle, s'approchant de son visage.

Elle savait parfaitement qu'il ne pouvait parler, rien que par le fait qu'il commençait à virer au bleu. Pourtant, loin d'elle était l'idée de s'arrêter là.

" Au nom du Père, du Fils... Et du Saint-Esprit... "

Un sourire sarcastique vint naître sur ses lèvres. Sadique ? Non, bien sûr que non. Elle était juste très énervée, et déconfite en même temps, et tout simplement insconsciente du fait que toute la cour l'observait avec attention et qu'elle se trouvait en petite culotte devant tout le monde, et vaguement cachée par une veste noire.

Sifflotant et alors que le drame se déroulait non loin de lui sans qu'il est encore conscience, un petit serp dévalait les quelques marches de l'autre côté de la cour intérieure, entouré de deux filles et un garçon de sa classe (même année, même maison) avec lesquels il discutait.

"Et vous avez vu quand cet abruti de pouf s'est pris les pieds dans son chaudron XD ?"

Rigolant avec les autres, Julien réaffermit sa prise sur les quelques livres qu'il tenait sous son bras. Tout allait bien pour une fois : son cours de potion était terminé, le deuxième le plus détesté depuis que le prof de méta avait fait son apparition et avait réussi à prendre et de loin la tête du classement ; son ventre criait famine mais il allait bientôt le remplir et retrouver du même coup son Sam ; il faisait agréablement beau ... Oui, tout allait bien. Du moins, jusqu'à ce qu'il se rende compte de la scène dans laquelle ils venaient de tomber, lui et ses camarades qui s'étaient soudainement figés.

Toutes les personnes présentes étaient tournées vers la même direction, mais aucune n'aurait intervenu -_-. Une jupe gisait au sol et une fille en petite culotte, vaguement cachée par sa veste, était en train d'assassiner un pauvre garçon. Jillian, il la connaissait par ... Sam o_O ?

Furax, il ne fallut au petit serp que quelques secondes pour agir. Il rejoignit à grands pas le centre de la scène, le regard plus noir qu'il ne l'avait rarement été. Jill ne l'avait pas vu, trop occupée à transformer son chéri en schtroumpf ...

ET VLAN ! Sans qu'on est pu l'en empêcher, Julien venait d'asséner du plus fort qu'il le pouvait un coup avec ses trois livres sur la tête de la jeune fille :

"Lâche mon Sam TOUT DE SUITE espèce de folle !"

" Aïe ! "

Jill posa automatiquement une main sur son crâne. Ca faisait mal, tout de même, un truc comme ça ! Non mais ho.

" Pourquoi tu fais ça, Julien ? Et pis c'est lui qu'a commencé, c'est pas juste d'abord ! "

Son regard dévia sur le petit (très petit) être qui venait de l'asséner d'un énorme coup avec ses trois livres en même temps. Heureusement qu'elle avait la tête dure, la lionçonne. Elle avait lâché, sans se rendre compte, Samuel, le laissant reprendre ses couleurs habituelles.

" J'en ai marre, c'est toujours moi qu'on frappe et pis c'est la faute à Sam. Je te le rends volontiers. " fit-elle, accentuant sa phrase d'un regard de mépris à Samuel, faisant abstraction du fait qu'elle avait tout à fait l'air d'une parfaite gamine. Même si c'était toujours comme ça, habituellement.

La brunette tourna les talons, tête haute, veste basse. Effectivement, le tissu noir n'allait pas rester accroché là éternellement. Jill était déjà quelques mètres plus loin quand il lui frôla l'esprit l'idée qu'elle était encore et toujours, en petite culotte devant toute la cour intérieure. Joie.

# Ma jupe, bon sang ma jupe... #

Elle fit volte-face, foudroyant une nouvelle fois non seulement Samuel mais en plus Julien.

" ET RENDS-MOI MA JUPE TOIIII ! "

La furie se mit à courir, revenant sur ses pas, avec la ferme intention de ne pas en rester là. Parfaitement.

[ Désolée j'suis pas particulièrement inspirée ^^" ]

Fou de rage, le petit serp foudroya du regard la griffy qui s'était retournée vers lui, tout aussi en colère et se frottant la tête.

"Pourquoi je fais ça ??? T'étais en train de le tuer, t'es pas bien non ??? Tout ça parce que tout le monde a vu ta culotte ! Remet ta jupe au lieu de trouver des excuses pour que ça dure et que plus de gens ait le temps de voir !"

Oui il était en train de la traiter d'exhibitionniste refoulée, et alors ? Il y avait bien des rumeurs qui couraient sur un fétichiste des sous-vêtements, on était plus à ça près dans le château ...

"T'as raison, barre toi !"

Julien voulut alors se tourner vers son Sam par terre mais il n'en eut pas le temps car derrière lui, une autre folle l'avait attaqué.

"Aïe >< ! Lâche-moi Greenway >_< !"

Tête en arrière, il était obligé de reculer en même temps que Swann tirait et son équilibre était précaire.

"Mourrir ? Mais j'ai rien fait !"

Quoique ... Il lui semblait vaguement se rappeler de fraises ce matin ... Oups ... Et l'autre furie revenait à la charge v_v. Le 4ème année repoussa violement Swann et tomba du même coup sur les fesses. Histoire de se débarasser d'au moins une des deux, il bleugla à la griffondor.

"Elle est par terre ta jupe, imbécile !"

Autour d'eux, les élèves commençaient à s'amasser comme des des vautours. Une bagarre, ça attirait toujours.