Saule Cogneur, rendez-vous et assomage.

Luna était d'humeur joyeuse. La journée de la veille avait été riche en surprises. Elle avait cartonné à son contrôle de sortilèges et obtenu la meilleure note, fait gagner des points à sa maison, mais le meilleur avait été lorsqu'en histoire de la magie, elle avait reçu ce parchemin l'invitant à un rendez-vous. Un grand sourire lui avait alors illuminé le visage, ce qui avait eu pour but de faire jaser ses copines. Mais tant pis.

Au contraire de Jean, la jeune fille n'était pas étouffée par l'angoisse. Cela l'avait ravie que Jean se soit souvenue d'elle, ils n'avaient effectivement pas eu l'occasion de beaucoup parler. Mais ce qui l'intriguait, c'était le choix de l'endroit. Tout le monde savait que le saule n'aimait pas la compagnie !

C'était donc à une distance raisonnable que Luna attendait, posant un regard circulaire devant elle pour finallement s'arrêter sur le saule. Il remuait ses branches en tout sens, et elle fronça les sourcils. D'ordinaire, il ne bougeait que si quelqu'un s'approchait de lui, et elle était trop loin pour qu'il puisse avoir envie de la frapper.

Alors peut-être...

Elle avança d'un pas mi-marchant mi-courant et s'arrêta le plus près possible de la distance de sécurité. Effectivement, Jean était là. Allongé par terre, il ne bougeait pas d'un milimètre, mais peut-être étais-ce pour ne pas prendre de coup. Elle l'appella mais n'obtint pas de réponse. Voilà qui posait problème. Si elle s'avançait, cela reviendrait à ne pas bouger parce qu'elle allait à tout les coup s'en prendre une, malgré une grande agilité et sa rapidité. Et le saule ne craignait pas les sortilèges. Il ne lui restait plus qu'une solution.

"Bon. Je suis forte en sortilèges, ça devrait marcher, même si c'est pas de mon niveau, pas vrai ? Mais oui, ça va marcher... y'a intérêt, je ne veux pas me retrouver sans tête."

Après ce petit discours à elle même, elle pria Merlin, ferma les yeux et se jeta un sort. Une sensation de chaleur l'entoura et elle rouvrit les yeux. Son sortilège avait fonctionné.
*C'est moi la plus forte !!!*

Mais ce n'était plus sa préoccupation principale. Elle se mit à courir droit sur Jean, les coups du saule rebondissant sur un bouclier invisible malgré des coups de plus en plus forts. Heureusement, Jean avait eu la bonne idée de s'évanouir près du tronc, là où le saule ne pouvait pas les atteindre. Luna vit également que le corbeau avait fait les frais de la colère de l'arbre et se demanda un instant si un si petit animal pouvait résister à de tels coups.

Elle reposa son regard inquiet sur Jean. Il n'avait pas l'air d'avoir quelque chose de cassé, c'était déjà ça. Elle le retourna sur le dos. Une longue éraflure lui fendait la joue, du côté ou ses cheveux ne couvraient pas son visage, et cela avait l'air assez profond.

"Jean..." appella t-elle d'une voix hésitante.

Un long silence se passa avant qu'elle reccommence, en le secouant cette fois. Elle n'allait pas le gifler alors qu'il était déjà blessé.

"Jean, réveille-toi ! Allez ! Oh s'il te plait, réveille toi ! Jean !"

Alors qu'elle le secouait toujours, elle se demanda si il n'avait pas de graves dommages. Après tout avec cet arbre fou, tout était possible.

*Jean! Jean reveille toi misérable fils de rien!* La voix de son grand-pere raisonnait bizarement aigue a ses oreilles; et qu'est-ce qu'il avait mal à la tête... Soudain tout lui revint l'arbre qui bouge, Salomon-Crôa!!
"Attention! C'est un saule cogneur!!" Jean repris ses esprits dans la plus total agitation cherchant son compagnon à plume. En se rendant compte que Luna etait la il porta la main a son côté gauche. *Est-ce qu'elle l'a vue? Est-ce qu'elle l'a vue?/ Mais non sombre résidu de casserole à frire les pattes de gnomes. Si elle l'avait vu elle ne te sourirait pas. Comment a tu fais pour ne pasreconnaitre un saule cogneur?!*

"Oh Luna, tu es venue? Je commençait à m'impatienter....."Jean esquissa un sourire grimaçant. "Tu as vu Salomon-Crôa? Je ne savais pas que c'etait un saule cogneur. Ca explique pourquoi il n'y a jamais personne autour de cet arbre. Oh par les poils de jambes de Bertie Crochue! Salomon-Crôa!!"
Jean venait de voir son oiseau coucher par terre il se précipita vers lui. celui-ci en le voyant arriver poussa un lugubre croassement qui, même s'il n'avait pas été aussi faible n'aurait pas été réconfortant. Jean s'agenouilla devant lui lui murmurant des paroles réconfortante. Bientôt le cobeau se releva et commença a s'agiter. Il avait l'air d'aller mieux puisque jucher sur son perchoir favori il donnait de vilain coup de bec sur le front de sa proriétée. Jean, au bord des larmes ne songeait même pas à le chasser. Il été bien trop content que son tortionnaire ait assez de forces pour le violenter.
"Tout va bien, tout va bien. Maintenant il faut réussir à sortir de là. Luna ne bouge pas!! *Mon cher Jean Archibald Orion il va falloir faire preuve d'une grande agilité./ Ou alors encaisser un coup qui nous propulse assez loin....*

Jean prit une grande inspiration et courut droit devant lui. Il réussis à eviter une premiere puis une deuxieme branche vengeresse. Mais malgrés l'aide de Salomon-Crôa le troisieme coup le fit trebucher. Il finit son trajet en rampant comme une larve. Ce qui lui rappeler de mauvais souvenir. Enfin il arriva hors de porter du saule cogneur. De là il pouvait voir la petite silhouette de Luna en proie a la plus grande agitation .

Jean lui cria de ne pas bouger, qu'il allait la faire venir à lui. Sortant sa baguette il visa Luna et cria:"Accio Luna!..... OUPS!!!" Le sort avait bien marcher, même trop bien marcher Jean vit Luna foncer droit sur lui. Ils tomberent l'un sur l'autre bouche sur bouche .
Malgrés ça, Jean sentit le contre coup de son effort il réussit à dire"Ce n'est pas comme ça que je voyais notre premier baiser..." Pui la douleur le fit se trouver mal, il réussi à ne pas s'évanouir mais ne pouvait presque plus bouger. Il avait mal à la tête a la jambe que l'arbre avait cogner, mais il avait sauvé Luna, qui etait venu le sauvé. Salomon-Crôa bien que faible etait debout et le regardait d'un mauvais air. Tout allez bien. Tout allez même super bien, il avait "embrasser" une fille....

*Il ouvre les yeux! Il est pas mort !*

Mais Luna n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit. Jean s'était redressé à une vitesse folle et criait à tort et à travers. Il marchait ! Il avait rien de cassé ! Elle s'autorisa un sourire de soulagement au moment ou il tournait la tête vers elle. Comment ça il s'impatientait ? Elle était pas en retard !
Si ?

"Euh... Salomon..."

Mais elle ne put pas terminer sa phrase, qui de toute façon allait se finir par non, car Jean venait de voir son animal. Luna n'osa pas s'approcher. Pour elle, il était mort. Aucun oiseau ne pouvait résister à une telle force !

Et pourtant. Elle entendit un faible cri et elle se releva sous le coup de la surprise. C'était incroyable, comment avait-il fait ? Un moment se passa avant que l'oiseau ne se rétablise complètement au point de torturer à nouveau son maître.

*Non mais j'y crois pas ! Il était à deux doigts de mourir et la première chose qu'il fait c'est le piquer !*

Luna se demandait vraiment pourquoi le jeune homme gardait un tel animal. Elle, il y aurait longtemps qu'elle lui aurait foutu une baffe. Elle sortit de ses pensées lorsqu'il déclara qu'il fallait sortir de là.

"Oh, je connais un sort, qui... eh ! Mais non ! Arrête Jean ! Reviens !"

Mais elle avait beau continuer à s'époumoner, Jean n'écoutait rien et courait droit devant lui. Elle plaqua ses mains contre sa bouche lorsqu'elle le vit tomber à terre.

"Il va se faire tuer" murmura -elle pour elle-même.

Un mauvais coup, et cela pouvait être fini. Mais non, il avait réussi à s'en tirer. Mais visiblement pas sans dommages.

"Jean ! Est-ce que ça va ? Tu n'as rien ?"

Rien à faire. Entre la distance et le bruit que faisait le saule, il était difficile d'entendre quoi que ce soit. La jeune fille se dit donc qu'elle ferait bien de refaire le chemin en sens inverse mais quelque chose attira son attention. Un éclair ?

"Mais qu'est-ce que...?"

L'éclair la frappa de plein fouet et la tira en avant. Là c'est sur, elle allait mourir. Une énorme branche allait la heurter et elle allait mourir. Ne voulant pas voir ça, elle ferma les yeux, quelques secondes avant de heurter quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.

Brusquement, le bruit des coups de poings inutiles du saule sembla s'évanouir au moment même ou elle sentit son visage prendre feu. Elle n'avais jamais été aussi proche d'un garçon, c'était le cas de le dire. Ce qui la réveilla, ce fut la phrase qu'il parvint à prononcer.

Elle se releva brusquement et rouge de honte préféra se tourner vers l'arbre, mais les battements de son coeur ne voulaient pas se calmer. Plus jamais elle n'arriverait à le regarder en face. Surtout après ce qu'il avait dit. C'était impossible qu'il ait des sentiments pour elle en si peu de temps, du moins à ses yeux.

Et, n'entendant pas de bruit, elle décida de se retourner. Jean était toujours allongé et semblait être dans les vaps.

"tu... tu n'as rien de cassé ?" articula t-elle finallement, tout en se demandant comment elle avait réussi à parler.

Jean retrouvait petit à petit ses pensées. Et petit à petit ce qu'il avait fait et dit le remplissait d'effroi. *Merlin qu'est-ce que j'ai fait?/ Mais bouse de dragon c'etait génial!!! Merci petit je me suis bien amusé../ Non!! C'etait toi?*

Jean releva la tête et vit Luna elle avait l'air tellement choqué, tellement hors d'elle.

"Désolé, Luna. Je n'ai pas bien réfléchit à tout ce que j'ai fait... Je crois qu'il y avait une meilleure solution. Et puis on n'a qu'a oublier que je suis nul au point de ne pas reconnaitre un saule cogneur hein? Oui Oublier ça, et tout le reste..."

Jean reussis à s'asseoir. Salomon-Crôa avait l'air aussi inquiet qu'un énorme corbeau narcissique et psychopathe puisse l'être. Il vint en marchant prés de la main de Jean et lui donna un coup de bec pathétiquement faible. Jean le prit délicatement et le regarda dans les yeux.

"Tout va bien l'ami, tout va bien... Et toi comment as-tu fait pour ne pas voir un saule-cogneur? Et surtout comment as-tu fait pour ne pas.... Enfin."

Salomon-Crôa se gonfla pour montrer a quel point il etait fort. Il poussa un cri à faire frémir un mort vivant. Puis il réussit à s'envoler.

Jean sourit voyant son corbeau réussir a s'envoler. Puis il baissa les yeux sur Luna, la belle Luna qui avait la tête tourner.

"Luna.... Luna regarde moi. Tout ceci ce n'etait pas moi. L'action, la peur, ça me change ça me rend.... Idiot. Je ne voudrai vraiment pas t'avoir blesser. Et si ce que j'ai fait t'a paru déplacer, je le comprend. Mais, je crois que je ne voudrai, non je ne supporterai pas qu'a cause de ça on ne soit plus ami. Hein Luna... Luna regarde moi."

Lorsqu'il croisa son regard, ce fut plus fort qu'elle, elle tourna brusquement la tête. et reporta son attention sur le saule cogneur, même si elle écoutait le moindre bruit, le moindre son que Jean pouvait produire. Il lui parlait, un coup à elle, un coup à son corbeau, pour finallement revenir à elle. Elle se mordit la lèvre pour ne pas sourire. Elle l'avait marqué à ce point ? Quelque part, ça lui plaisait.

Et puis elle ne put retenir un faible éclat de rire alors qu'elle se retournait.

"Tu ne m'as pas blessé. Je suis solide. Et puis bon, c'était pas déplacé, c'était juste... inattendu..."

Elle baissa les yeux mais les releva bien vite et remarqua l'abscence du corbeau auprès de Jean. Il s'était donc envolé.

"Et toi, tu vas bien ? T'as pris beaucoup de coups, et ton corbeau n'arranges rien. Si tu veux, on va à l'infirmerie, je connais quelques sorts, mais aucun qui guérit les blessures."

Elle se rassit dans l'herbe non loin de lui et lui sourit. Après tout, peut-être avait-il laché cette phrase à cause de son coup sur la tête ou par pure ironie incontrôlée. Et puis même. Elle l'aimait bien et ce n'était pas une petite phrase qui allait tout gâcher.

Jean souriait interieurement, elle avait rit. Elle ne lui en voulait pas, du moins elle faisait comme si elle ne lui en voulait pas. Il la egardait un sourire aux levres. Elle parlait, sa jolie voix ses jolies yeux son visage, ses cheveux. Jean n'en revennait pas qu'une fille comme elle soit son amie.

Mais bientôt, il fit la grimace."NON!!..... Euh pardon, non je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie, regarde tout va bien" Sur ces mots Jean se releva titubant Il rester debout par le seul effort de sa volonté, mais il ne devait pas aller à l'infirmerie. Trainant le pas il s'approcha de Luna et lui sourit.

"Regarde, tout va bien. J'ai juste besoin de me reposer un peu. Salomon-Crôa on est trés resistant comme tu vois. Lui a sans doute dût aller dormir dans un arbre à l'abri asseyons plus loin tu veux? Je ne veux plus jamais m'approcher de cet arbe. Même pas une pancarte pour avertir les nouveaux, comme moi, du danger sylvestre.... C'est bien Poudlard ça. Tu m'étonnes que Le seigneur des ténebres ne soit jamais venu ici..."

Jean s'appuyant doucement sur Luna la guida un peu plus loin dans le parc. Il s'arreta, vérifia que sa meche etait bien en place puis regarda la douce Gryffondor dans les yeux.

"Luna, moi qui voulait paraitre fort, c'est raté. Je voulais que tu me vois sous mon plus beau jour et voila que je me conduis comme un imbécile que je me fais assomer martyriser par mon propre corbeau et qu'en plus je ne sais pas reconaitre un saule-cogneur même quand il m'assome...." Passant les doigts sur la balafre qu'il avait sur la joue il dit avec un sourire amer: "Je n'aurais jamais assez de cheveux pour cacher mon visage..."

La vive réponse de son ami la fit sursauter et elle en oublia ce qu'elle disait au moment ou lui tentait de lui montrer qu'il allait bien, en se redressant tant bien que mal. Le voyant tituber, elle se releva à son tour au cas ou son aide sera la bienvenue mais il sembla s'en sortir seul, même si elle doutait qu'il puisse tenir longtemps debout. Elle garda ses réflexions pour elle pour ne pas le fâcher mais se promit de garder un oeil là dessus.

"C'est vrai ça, le directeur pourrait mettre une pancarte..."

Il était complètement fou déjà pour planter un tel arbre mais ne pas prévenir que cet arbre était aussi fou que lui, alors c'était de l'inconscience.

Elle le laissa la guider en s'imaginant des scénarios dignes de films d'horreur, dans lequel le saule faisait de nombreuses victimes mais revint à elle lorsqu'elle se rendit compte qu'ils s'étaient arrêtés de marcher. Elle l'écouta parler avant de déclarer sincèrement :

"Oh, mais moi je te trouve fort. Je connais personne qui pourrait s'en sortir aussi bien face à un tel arbre. Moi je sais que je passerais au moins une semaine à l'infirmerie, et toi t'as même pas un bras de cassé. Et puis, tu pouvais pas savoir que c'était un saule cogneur si personne t'as prévenu. Quand à la balafre... ça fait très viril."

Elle hausa brèvement les sourcils avec un sourire taquin mais repris son sérieux pour finir :

"Ne cherche pas à me montrer ton plus beau jour, le meilleur moyen pour moi de le voir c'est quand tu n'essaye pas de le montrer. Et puis j'ai pas besoin de ça pour te trouver super."

Elle laissa passer un silence mais revint à la charge :

"Par contre ce que je ne comprends vraiment pas c'est pourquoi tu te laisse faire par ce fichu corbeau. ça doit faire mal en plus ! Personnellement je le déteste, si il était à moi, jamais je n'aurais eu cette patience, ou tu vas la chercher ?"

[ Hrp mon centieme message ]

Jean n'écoutait pas vraiment ce que Luna disais mais il se laissait bercer par sa voix douce et reposante. Mais ce qu'elle disais le toucher. *La balafre fait viril, si elle voyait mon visage elle ne trouverait pas ça viril...*

Quand Luna amena le sujet de la convesation sur Salomon-Crôa Jean la regada dans les yeux.

"C'est Grand-Pere qui me l'a donné. Je ne peux pas m'en sépaer c'est comme ça. Et puis que devrai-je faire? lui tordre le coup? Juste parceque j'en suis capable? C'est comme si parcequ'un sang de bourbe est plus faible qu'un pur sorcier celui ci devrait le réduir en esclavage. C'est la même chose.
Moi je le trouve drôle, et je commence à le comprendre. Lui et moi on est pareil, on fait peur quelquefois et on fait du mal aux gens qu'on aime."

[Ouais ben pour un centième message il est pas très long *adore faire chier son Tchapakan*]


Et sur toutes les phrases de Jean, trois mots la frappèrent et la mirent en colère. Sang-de-Bourbe. Elle l'avait déjà assez entendu pour que lui l'utilise à son tour.

"Eh ! Déjà d'une j'apprécie pas qu'on me parle sur ce ton sans raison, t'es peut-être mignon mais t'as pas tout les droits ! Ensuite, je ne supporte pas le terme de Sang-de-Bourbe, ne le répète jamais, t'entends ?!"

Durant sa première année ici, les Serpentards toute année confondue avaient passé leur temps à l'appeller ainsi. Surtout elle, car avec sa couleur de cheveux étrange, elle était très remarquée. C'était depuis ce temps qu'elle s'emportait vite et ne se laissait pas marcher sur les pieds.

"Et tu m'fais pas peur !" cria t-elle sur un ton de défi.

Puis elle détourna la tête pour s'enfermer dans un silence boudeur.

Jean fût surpis par la réaction de son amie. *Beuh? Qu'est-ce que j'ai dit?/ Sang de bourbe! Sombre protozoaire tétraplégique, tu as dit sang de bourbe.* Jean avait si souvent entendu ce terme ,certe peu élogieux, de la bouche de son grand-pere et de ses camarades de Dumstrang qu'il l'avait employé sans même y faire attention. Malgrés cela il ne put s'empecher de sourire. *elle est jolie quand elle est en colere non?/Bah ça reste une sang de bourbe véxée.* Jean saisit délicatement le menton de Luna et délicatement lui touna le visage vers lui. Il braqua son oeil visible dans les siens.

"Je m'excuse, je sais que ça fait la deuxieme fois en deux muinutes, mais je te prie de me pardonner. Mon grand-pere et puis à Durmstrang... Non je n'ai pas d'excuse, j'aurais dut faire atention."
Jean s'abima totalement dans ce regard rempli de fureur. Il n'avait jamais été aussi proche de quelqu'un jamais ressentit autant de chose pour quelqu'un. Toujours seul, toujours triste, quelquefois faie le pitre ou des jeux de mots nullissimes. mais jamis vraiment discuter, jamais vraiment toucher quelqu'un.

[ *Ouin!!* vive le pathos!!! ]

Aussi la regardant avec un air attristé il dit dans un murmure:
"Et puis... Comme j'ai dit Salomon-Crôa et moi avons tendance à faire du mal aux gens qu'on .... Enfin on est si different, l'age, la naissance, la Maison, les gouts sans doute. Et pourtant, je suis bien avec toi j'ai envie de te faire rire, de te tenir dans mes bras de......"

Jean se rendit, enfin, compte de ce qu'il etait en train d'avouer. Il lacha précipitament le menton de la jeune fille et comtempla ses chassures en rougissant, n'osant plus parler ni même bouger, il etait pétrifier. Il soupçonnais quelqu'un de lui avoir lancé le maléfice de jambencoton.

Malgré le fait qu'il l'oblige à la regarder avec douceur, ses yeux continuaient de lancer des éclairs et elle était persuadée que ce n'était pas avec de simples excuses que sa colère retomberait. Mais bon, comme elle se trompait bien souvent, cette fois ne fit pas exeption.

En vérité, elle se demandait ce que Durmstrang, mot qu'elle n'avait jamais entendu, venait faire là-dedans, mais le grand-père aussi, c'était assez bizarre.

Mais ce qui lui fit totalement oublier sa colère, ce fut sa dernière phrase. Elle blêmit et fut incapable de prononcer un mot, comme lui, alors qu'il la lâchait brusquement. Instinctivement, elle agrippa son pendentif et fixa un point invisible. Il lui semblait qu'elle ne pourrait plus jamais parler de sa vie.

*Mais... mais non c'est pas possible, j'ai mal entendu...*

Elle ne comprenait pas comment en si peu de temps elle avait pû le marquer à ce point. Et en même temps, elle ne voulait pas le blesser.

Alors avec son grand courage Gryffondoresque, elle choisit une autre option, éviter le sujet, même si ce n'était que pour quelques secondes, elle mettrait ces quelques secondes à profit pour trouver une réponse.

"Et... pourquoi ton grand-père ? C'est quoi, Durmstrang ?"

Malgré elle, sa voix n'atteignait pas plus qu'un murmure. Elle se força à relever les yeux vers lui.

[ note spécial du côté obscur: "Il va se prendre un rateauoooeuh!!!"]


Jean etais trés étonné. Elle ne connaissait pas Durmstrang. Mais que lui dire. C'est une école qui refuse les sang de bourbes ou l'on étudie la magie noire et ou l'on apprend que puisque l'on est de sang pur on est supérieur à tout le monde. Et son grand pere, C'est un sympathisant mange-mort qui me bat et m'enferme dans les cachots de son manoir. Non vraiment il ferait mieux de se taire.

Il se leva, il se maudissait pour avoir laisser transparaitre autant de lui en si peu de temps. * Je suis un imbécille./ Allons tu es bien trop gentil avec toi même, moi j'aurais plutôt dis que tu etais une larve neurasthénique.* Enfin, que devait t'il faire? que devait t'il dire? Lui demandait d'oublier? Faire comme si de rien n'etait? Non il y avait une troisieme voie, et il la prit.




"Luna, tout ce que j'ai dit je le pense. Peut-etre que tu penses que j'aurais dut tout garder pour moi, mais je ne suis pas de cet avis. Tu n'ais pas obligé dedire quouque ce soit pour me réconforter. Tu ne partages sans doute pas ces.... Envie et je ne chercherais pas à te les faire partager. Voila, j'ai de gros sabots, mais j'espere que l'on est amis. N'est-ce pas?" [i] Jean tenta de faire un sourire engageant mais il sentit ses levres se crisper, alors il relacha la tention.

La jeune fille se mordit la lèvre. Elle n'aimait pas blesser ses amis. Mais ce qu'elle détestait plus encore, c'était le sentiment de malaise qui allait s'installer entre eux, c'était inévitable qu'après cette révélation, l'un fuierait l'autre. Alors oui, elle pensait qu'il aurait du le garder pour lui.

"Si... tu aurais du ne rien dire. Parce que maintenant tu vas plus vouloir qu'on se donne rendez-vous parce que t'auras honte, je sais que c'est toi qui ressentira ça parce que je suis la moins genée des deux."

*Je crois*

Heureusement, sa voix avait retrouvé son volume normal, ce qui l'aidait grandement à appuyer ses dires.

"Moi je veux qu'on reste amis. Pour l'instant. Je ne peux pas dire ce qui se passera plus tard. Mais je t'aime beaucoup alors me laisse pas tomber, d'accord ?"

Elle lui lança un regard mi-interrogateur, mi-suppliant.

Jean etait triste, mais il savait que ça finirait comme ça, son côté sombre l'avait prévennu. Il n'etait pas fait pour ça. Ce n'etait pas faute d'avoir essayer. Mais comment avait-elle su ce qu'il allait faire avant qu'il y pense lui même. Bien sur qu'il allait l'éviter. Bien sur qu'il ne pourrait plus lui parlait normalement.

" Luna, s'il te plait n'ai pas pitié de moi. Ne reste pas avec moi juste parceque tu ne veux pas me faire souffrir. Je me suis fait du mal tout seul. Mais c'etait nécessaire. J'ai tellement de truc dans ma tête, que je ne voulais pas qu'un truc si.... Merveilleux soit assombris." *Sortait les violons!! L'heure du mélos arrive. Je suis un pauvre petit enfant maudit affecté par des idées noires que j'ai voulut chasser...* Salomon-Crôa choisis cet instant pour réapparaitre. Il volait trés bas et semblait fatiguer. Il s'effondra presque dans les bras de Jean. Celui le prit délicatement.

"Et bien on a eu des frayeurs tout les deux heins? Heureusement que tu etais partis tu aurait eu encore plus peur. Non mais quel honte pour nous deux, ne pas reconnaitre un saule pleureur."

Jean Orion a écrit:

un saule pleureur.

[Un saule cogneur, petit, un saule cogneur... voui, t'étais fatigué, je sais ]

La jeune albinos fronça les sourcils mais garda son ton calme et posé. Il ne servait à rien de s'énerver, malgré le fait que ce genre de discours lui donne envie de mettre des baffes.

"J'ai pas pitié de toi. J'ai jamais pitié des gens. Si je ne voulais pas rester avec toi, je ne serais pas venue ici aujourd'hui. Et je te fait déjà souffrir, c'est trop tard pour ça.... et pourquoi tu dis que c'est assombri ? Tu ne veux plus que je reste avec toi, c'est ça ?"

Elle lui jeta un regard triste. Elle n'arrivait plus à suivre. Quelques secondes plus tôt, il avait dit qu'ils étaient amis.

Elle regarda le corbeau quelques secondes et repris d'un ton toujours calme, mais ou l'on lisait très clairement sa détermination :

"T'arriveras pas à te débarasser de moi."

Jean regardait Salomon-Crôa, celui-ci le mordillait d'un air de dire tais-toi et va m'acheter des dragées surprises de Berty Crochue. Il continait de fixer son corbeau lorsqu'il répondit.


"Non, non, je veux que tu restes, mais je ne veux pas non plus que tu te sente obliger de rester. Je suis bien avec toi, je me sens bien. Mais si j'avais garder ces sentiments dans ma tête ils auraient été..... Pervertit. C'est mieux que tu le saches, c'est sans doute trés égoïste mais comme ça je me sentirai mieux. Il vaut mieux dire les bonnes choses que l'on pense plutôt que de les garder dans sa tête avec les mauvaises choses que l'on ne dit pas. Comme ça elle reste pur." Jean ramassa une des plumes que son corbeau venait de perdre. Il hésita un moment puis rassemblant son courage il la l'accrocha délicatement aux cheveux de Luna. Osant enfin la regarder il dit.

"Pur, comme la couleurs de tes cheveux, comme toi." Puis il fixa un point indeterminé se demandant ce que, si Peter Pan avait été aussi misérable que lui, il aurait dit à Wendy pour la faire tomber dans ses bras.

Luna osa un sourire lorsqu'il lui mit la plume dans les cheveux. La première, elle l'avait toujours.

"Ce n'est pas egoïste si ça te permet de te sentir mieux. Si tu vas bien, je vais bien. Et quitte à me le dire un jour, autant le dire le plus tôt possible."

Elle appréciait beaucoup Jean, et rien ne l'interdisait un jour d'en tomber amoureuse, mais ce jour n'étais tout simplement pas arrivé.

"Et puis la couleur de mes cheveux... elle est pas géniale... j'aurais pû être blonde, ou brune, mais non, je suis rien du tout." maugréa t-elle plus pour elle-même que pour Jean.

Elle laissa retomber la mèche qu'elle avait tenu entre ses doigts pour poser un regard critique et inquiet sur la longue balafre de son ami.

"ça saigne encore un peu, j'aime pas du tout. Rien de ce que je dirais ne te convaincra d'aller à l'infirmerie ? Tu sais, elle est sympa, elle pose pas de questions... ou si elle en pose, tu peux dire que c'est un Botruc en colère... non ?"

Elle posa son regard sur tous les buissons qu'elle voyait.

"C'est que moi, les plantes pour soigner je les connais pas, j'ai pas trop envie de t'empoisonner."

[Mais pourquoi tous mes messages sont petits ? >_<]

Jean souriait, ce n'etait qu'une égratinure et pourtant elle s'inquieter. Il se leva et commença à marche, en invitant Luna à le suivre.

"Tu aurais put être blonde ou brune et être comme tout le monde. Mais tu es différente pas rien du tout. Tu n'as pas le droit de dire que tu n'es rien. Crois tu que j'aurais put éprouver ce que j'éprouve en si peu de temps, si tu n'étais rien? Que je ne t'entende plus jamais dire ça! Viens faisons un tour j'en ai marre d'être assis."

Il marchait sans but essayant de dire quelquechose d'interessant, mais il n'y arrivait pas. Alors il continuait de se taire. Mais aprés un moment il dit:[/i]

"C'est fou ça. j'essaye de trouver un sujet de conversation interressant mais la seule chose qui me vient à l'esprit c'est rien du tout."Puisqu'il passait devant le terrain de quidditch il décida d'en parler. "Tu t'y connais en quidditch? Moi pas trop je ne m'y suis jamais interéssé malgrés le fait que Viktor Krum le meilleur attrapeur du monde ait étudié dans mon école. De plus beaucoup de S.... d'enfant de moldue sont devennue de grand joueur."

Elle cessa de chercher des buissons qu'elle connaissait, car de toutes façons il n'y en avait pas, pour reposer son regard sur Jean qui commençait à s'en aller. Elle le rattrapa et enfouit ses mains dans ses poches tout en l'écoutant parler. Une ombre de sourire passa sur son visage alors qu'elle baissait la tête pour tenter de le cacher.

Différente, on pouvait le voir de plusieurs façons. Mais il y avait du vrai, elle était la seule de son année a refuser de parler maquillage, garçons et vêtements en gloussant à longueur de journée comme les autres qui l'ennuyaient beaucoup.

Il l'invita à faire un tour et elle le suivit.

"Tu sais, je ne disais pas que j'étais rien dans ce sens, je disais que je n'étais ni brune ni blonde... j'aurais préféré, ça me plait pas beaucoup d'avoir la même couleur de cheveux que ma grand-mère."

Ils marchèrent en silence encore un moment jusqu'à ce que le jeune homme se mette à parler.

"Moi non plus je sais pas quoi dire. C'est étrange d'ailleurs, on me dit que je suis bavarde d'habitude."

S'imposant de cesser de se parler toute seule, elle regarda le terrain de Quidditch et sembla enfin se réveiller.

"Si je m'y connais ? J'adore ça ! Quand je suis arrivée ici, j'ai essayé de me faire passer pour une seconde année pour entrer dans l'équipe mais ça a pas pris... je voulais être poursuiveuse. Quand j'ai vu l'accident qu'a eu ma joueuse préférée, ça ma refroidit jusqu'à cette année, mais qui sait, peut-être que l'an prochain je tenterais le coup !"

Elle repris son souffle juste un instant et continua sur sa lançée.

"Krum, oui, c'est un joueur exeptionnel, mais il ne semble jamais content, ça donne pas envie de le connaitre. Enfin, je dois être la seule à penser ça, ici elles sont toutes folles de lui c'est aberrant. Elles n'aiment pas le Quidditch pour le sport, mais pour lui. Et puis franchement, il est pas beau hein ? Je vois vraiment pas pourquoi elles se mettent dans de tels états, il est grognon, il parle jamais et elles le trouvent pas aussi beau que ce chanteur sorcier dont je ne me souviens jamais le nom."

Elle soupira et nota rapidement dans sa tête qu'il s'efforçait de ne plus dire Sang-de-Bourbe, ce qu'elle appréciait.

"Tu trouves que je parles trop ?" demanda t-elle d'un ton timide.

[Terrain de Quidditch]