Bureau de l'Infirmier.

Max se tut quelques secondes. Il avait complètement oublié que Ailis avait le glaçon comme prof ><

*Quelle nouille je suis, bien sûr qu'elle l'a comme prof, mais enfin, quelle idée d'avoir choisi de continuer les potions après ses BUSES ><* Il se claqua mentalement pour son manque de "cogitation"!

"J'avais oublié que tu avais pris potions après tes BUSES... Il n'a rien dit au moins? Sinon, crois-moi, je vais lui faire ravaler ses paroles, elles lui sembleront bien douces à côté de ce que je lui ferais subir... Il eut une petite pensée pour un certain serpentard, qui avait éxécuter un superbe sort d'épilation... vraiment, rien à redire, si ce n'est que, maladroit comme est Sam Gamegie, c'est Maxime Lamothe, infirmier de son état et gros mangeur de bonbons qui l'avait reçu, et non le chat à qui il était destiné v_v e qui m'étonne, cependant, c'est qu'il semblerait que rien n'ait été dit à William... Venant de sa part, je ne sais pas comment le prendre, il veut nous faire chanter ou, il a quelquechose à cacher, reste à savoir quoi..."

Max resta songeur, d'un côté, ça l'arrangeait de savoir que le blond n'avait rien dit, d'un autre, ça l'embêtait : il ne savait pas sur quel pied danser quand il le croisait.
Bien qu'il ne le voyait pas aussi souvent que la rousse qu'il avait dans ses bras, il n'aimait pas l'idée qu'elle subisse pour deux le traitement du marchand de soupes parceque lui ne le croisait pas souvent.

"Enfin, avec ces livres que tu as trouvé, on pourra se parler plus facilement, sans être surpris du moins! Je ne vois qu'un inconvénient à cette trouvaille... tu ne pourras pas, à moins d'être extremment discrète, l'utiliser en cours v_v
A moins de trouver un sortilège adéquat..."

Il n'avait pas tort sur ce point : la conduite du professeur Rogue avait quelque chose d'étrange. Au fond, ça les arrangeait bien, mais cela les laissait également dans un état de vigilance constante.

"C'est peut-être ce qu'il veut ... Nous faire peur. Je ne le connais pas bien, mais d'après mon père, aussi étrange que cela puisse paraître, le professeur Rogue est ancien Gryffondor et je ne pense pas qu'il agirait ainsi ..."

Mais voir Maxime prendre sa défense la fit sourire.

"C'est gentil de me défendre comme ça, mais je m'en sortirai."

Elle lui fit un clin d'oeil et posa un instant son index sur le nez de l'infirmier d'un air moqueur. Quand il reparla du livre, elle acquiesa d'un signe de tête.

"Je pense que je n'aurai pas trop de mal à l'utiliser en cours, mais j'aimerais l'éviter de toute manière ... Ce n'est pas contre toi, mais je ne veux pas que mon attention soit déviée en cours ... Histoire de réussir mes examens."

Elle espérait ne pas trop le vexer, mais il était clair que faire ça en cours allait l'empêcher de suivre. Dans certaines matières cela restait néanmoins possible. Beans ne le verrait certainement pas ... Voyait-il seulement ses élèves d'ailleurs ?

[On dit « vigilance constante XD]

Maxou manqua s’étouffer, lui, un ancien gryffondor ?! Oo

*Le choixpeau n’est plus ce qu’il était, serpentard lui aurait parfaitement convenu ! *

« Lui, un gryff ?! J’arrive pas à y croire ><
Et puis, c’est normal que je veuille te défendre, après tout, on sort ensemble, non ? On n’a pas le même âge, pas du tout même, cette relation doit rester secrète, ou le plus possible jusqu’à la fin de ta scolarité, mais on sort tout de même ensemble, non ?! Donc il me semble parfaitement normal de vouloir te protéger !!!!! »

Il loucha à cause du doigt sur son nez et la regarda : il avait tout de même de la chance, malgré qu’ils aient été découvert, elle n’avait pas fui, ce qu’aurai fait une autre élève, certainement dans ce genre de situation, il acquiesça quand elle dit qu’elle ne voulait pas prendre le risque de se faire surprendre en plein cours en train de lui écrire, et le lui dit :


" Sans vouloir te vexer, je préférerai aussi que tu ne l’utilise pas en cours, en histoire de la magie, à la limite, après t’être assurée que tout le monde dort…
Mais, j’y pense, dit-il faussement jaloux, enfin, un peu quand même quoi, j’ai entendu des rumeurs qui circulent entre toi et ce Don Juan, Zachary Cornwell… "

[]

La rousse pouffa doucement à l'air étonné de Maxime, mais elle était légèrement troublée quant à la suite de son discours. Se l'entendre dire de vive voix rendait la chose encore plus réelle et c'était vraiment très important à ses yeux. Elle se rapprocha de l'infirmier et le regarda avec un sourire.

"Oui, oui on sort ensemble."

Le regarder loucher était assez comique et cela tira un petit rire cristallin à Ailis. Un rire heureux que l'on entendait rarement, à part pour se moquer des autres, mais ce dernier était moins machiavélique et plus naturel. La réflexion de Maxime sur le professeur Binns ne fit rien pour calmer le fou rire d'Ailis.

"Je pensais la même chose. On se demande si le professeur Binns se rend compte qu'il donne cours !"

L'évocation de Zachary Cornwell aurait dû la calmer, mais cela ne se passa pas exactement comme ça. Riant toujours, elle cherchait à reprendre son souffle pour être compréhensible.

"Haaa ... Cornwell ! Ne t'inquiète pas pour ça. C'est juste que j'ai eu besoin de l'amadouer quelques jours pour lui jouer un tour plus que pendable."

En parlant de ça, elle recommença à rire, se souvenant de l'état dans lequel elle avait mis ce pauvre garçon.

[Et juste pour t’embêter encore plus, c’est Binns, enfin, c’est juste pour pousser le vice… ]

« Ca te fait aussi bizarre qu’a moi qu’on le dise de vive voix il semblerait, non ?! ^^

En entendant ce « tour », il ne put s’empêcher de penser que l’ensorceleuse était de retour, pour nous jouer un mauvais tour [la team rocket !!!!!!]. Et sourit, indulgent, pauvre Cornwell… Comment ça c’était ironique ?! Mais pas du tout voyons, juste un peu… bon, ok, ironique, il avait hâte que ce jour où, le nouveau Don Juan sera tournée en dérision arrive ! Il n’avait pas encore eu le loisir d’observer de quoi était capable sa petite amie et était bien impatient de ce côté-là ! Mérite-t-elle sa place à Serpentard ? Rien que d’essayer d’imaginer ce qu’elle allait lui faire subir le faisait ressembler à un gosse impatient d’avoir ses cadeaux pour Noël ou son anniversaire !

« Aaaaaaaaaaah c'était toi ce tour??????? Il s'en n'est pas trop vanté dis donc!!!! Tu l'as pas loupé en plus d'après ce que j'ai entendu dire!!!!! Dit-il, un sourire séducteur aux lèvres, espérant lui arracher l'information à moitié avouée comme cela, mais attends, il t’a fait quoi au juste pour que tu lui joue un tour ???? Continua-t-il, curieux »


Il devait bien lui avoir fait quelque chose pour qu’elle songe à lui faire passer un mauvais quart d’heure, non ? Mais la question est quoi ? A moins que ce ne soit que pour passer le temps, histoire de s’amuser un peu et de détendre l’atmosphère, bien qu’elle n’ait pas d’examens à passer cette année, les autres en profiteront sûrement…
Il sourit, un peu sadique, il avait vraiment été déçu de ne pas avoir put assiter au traitement réservé au gryf. Mais pour le moment, il se devait de lui arracher des aveux, juste pour savoir si c'était bien elle, même s'il pouvait penser que oui! Il reprit son plus beau sourire colgate, son air innocent non-je-veux-pas-savoir-si-c'est-bien-toi-qui-a-fait-ça-c’est-pas-vrai ><

Oliver se promenait tranquillement dans les couloirs à la recherche de quelques 1ère années perdus à "taquiner" en toute innocence quand il était tombé sur un tout jeune Serpentard qui se faisait railler par des racailles de Gryffondor et il eût à s’interposer. Non pas par bonté : cela lui faisait une bonne excuse pour lancer une bonne panoplie de maléfices à la tête des Gryff, sans compter sur le fait que l’un d’entre eux ressemblait fortement à un vulgaire Moldu.
Il décida d’amener le jeune Serp à l’infirmerie : son nez avait pris l’allure d’une grosse tomate pourrie.

"Tu fais honte à ta maison. Te faire avoir par ces misérables… j’espère au moins que tu n’es pas un de ces misérables sang-de-bourbes, mais ca expliquerait beaucoup de choses…"

Tandis qu’il parlait en jetant un regard dédaigneux sur l’élève apeuré, un frisson le parcourut à entendre ces trois mots qui sortait de sa bouche.

* Quelle plaie... *

Cela faisait au moins un prétexte pour se rendre à l’infirmerie : il y avait toujours des élèves convalescents sur lesquelles tester quelques sortilèges fraîchement appris. Dans le pire des cas, c’était toujours amusant de se moquer de cet infirmier incompétent…
Il s’y rendit donc, tenant le gamin par le col de sa robe, prêt à le jeter sur le premier lit en vue en scandant le nom de l’infirmier d’un petit ton claironnant... mais ce qu’il vit en passant la porte lui ôta directement cette idée de la tête : la belle Ailis, avec ses cheveux flamboyants et sa prestance naturelle dans les bras de cet infirmier de pacotille. Rien que l’idée que lui, Oliver de Burgess, puisse lui plaire moins que cet… cette… ce…

"Qu’est-ce que c'est que ça ?... " siffla-t-il.

Pliée de rire dans les bras de l'infirmier, elle cherchait à se calmer pour lui expliquer ce qu'elle avait fait subir à Cornwell, quand elle entendit la porte d'ouvrir. Rien de plus radical pour la faire redevenir sérieuse et totalement froide. Et lorsqu'elle rencontra le regard émeraude d'Oliver, elle ne put retenir un hoquet de surprise et de peur. Se dégageant des bras de Maxime avec empressement, elle posa son regard furieux sur le cinquième année et sur celui qui l'accompagnait.

"Bonsoir Oliver."

Son ton était sec et assuré mais elle ne savait clairement pas où se mettre. Il n'y avait néanmoins pas une once de rouge sur ses joues. Regardant l'infirmier comme s'il ne s'était jamais rien passé entre eux, elle s'adressa à lui sur son ton habituel.

"Puis-je avoir les fioles de potions pour mes maux de tête finalement ?"

Maxime et elle n'avaient clairement pas de chance. Entre le Professeur Rogue et Oliver de Burgess, ils n'étaient pas tombés sur les plus tendres. Mais Oliver, elle en faisait son affaire. Laissant Maxime se débrouiller avec ce qu'elle venait de lui demander, elle s'avança de son pas léger et assuré vers son camarade, comme si de rien n'était. Elle désigna le première année d'un air dédaigneux et moqueur.

"Tu fais de l'altruisme maintenant ?"

Ils riaient tous deux quand, subitement, Ailis devint froide, l’atmosphère de la pièce se fit glaciale, presque oppressante tandis que les deux Serpentards s’affrontaient du regard. Il reconnu le nouvel arrivant comme étant le nouveau préfet de serpentard, Oliver de Burgess, un jeune homme assez, versatile, qui peut se servir des capacités des autres puis s’en débarrasser quand il estime avoir tout pris de l’autre, une personne qui vous prend pour un mouchoir en papier en somme, et de haut : il estime que le sang est très important.
Ah, que Maxime regrettait Shanaël Gloucester, elle terrorisait aussi les élève, mais seulement ceux qui ne respectaient pas le règlement, alors qu’il soupçonnait de Burgess de vouloir s’entrainer sur les plus jeunes, manipulateur tous les deux, certes, intelligent aussi, aussi froid l’un que l’autre, mais il n’empêche que leur appartenance à Serpentard leur convient bien, convenait pour Shan, hélas, certains « serpents », comme disent les plus jeunes, sont plus fréquentable que d’autres, comme Ailis par exemple… Bon, elle aussi méritait bien sa place dans la maison de Salazar, mais quand on cherchait bien, elle était adorable, et non, c’est un jugement tout à fait impartial >< !
Reprenons, à peine Oliver arrivé qu’Ailis semblait avoir repris sa personnalité d’ensorceleuse en se dégageant des bras de l’infirmier. Comprenant, il entra dans son jeu et répondit :

« Je vous ai déjà dit que ces potions risques de vous rendre dépendante, par contre, j’ai autre chose si vous voulez essayer… il sortit une boite d’aspirine, c’est moldu, ils s’en servent pour faire passer un mal de tête, c’est très utilisé les lendemains de fête… , dit-il en prenant un bonbon, et que puis-je faire pour vous M. de Burgess ? » demanda-t-il d'un ton neutre, le fixant de ses yeux ambres.

Ils n’avaient vraiment pas de chance, d’abord Rogue, maintenant lui… A qui le prochain tour ?! [Non, ne faites pas ça ><] Qui serait le pire, William ou Faelin, quoique, pourquoi pas Baker ???? Ou un autre élève ????

L’attitude de la jeune Wenefried changea de manière aussi foudroyante qu’absolue, si bien qu’Oliver aurait très bien pu croire avoir tout simplement imaginé la scène qu’il venait d’apercevoir. Mais il était sûr ne pas avoir rêvé, même si l’expression "cauchemardé" aurait été plus à même d’exprimer ses sentiments à cet instant, et plus que sa raison ce sont les battements frénétiques de son cœur contre sa poitrine qui le rendait sûr de cela.

"Des maux de tête, hein…" marmonna-t-il entre ses dents serrées.

Il écoutait vaguement l’infirmier parler pendant qu’Ailis s’approchait de lui. Son calme, sa froideur et sa répartie malgré la situation forçait l’admiration du préfet qui ne voyait en elle rien de moins, ou de plus selon le point de vue, qu’une parfaite incarnation de la magnificence du sang-pur. Aussi grimaça-t-il à peine quand l’infirmier parla de médicament d’origine moldu et en avait-il complètement oublié le tout jeune Serpentard lorsqu’il exprima une protestation aussi brève qu’étouffée en sentant l’étreinte du préfet se resserrer sur son col.
La réplique de la belle rousse tonna comme un coup de fouet dans l’air mais le jeune homme ne sourcilla pas.

"Je ne fais qu’inculquer à cet avorton les valeurs de la noble maison de Serpentard. Il n’est même pas capable de résister à quelques malheureux Griff." dit-il posément, en jetant un regard furieux sur le gamin en même temps qu’il le poussait vers l’infirmier.

"Je vous le laisse, c’est votre boulot, je crois, de vous occuper des élèves dans ce genre de cas. Vous avez l’air d’aimer ça…prendre soin des élèves…", il accentua la dernière phrase d’une légère emphase pleine de sous-entendus en s’adressant à Maxime.

Il tourna ensuite les talons en adressant à sa camarade un dernier regard tout en lui lançant, d’une voix à la fois pleine d’attention mielleuse trop appuyée pour être sincère et de menace : "Attention aux migraines."

[Dortoir des filles]

Soutenue par Galactée, Narcissa pénétra, après avoir frappé à la porte — plus par habitude que pour se faire remarquer — dans le bureau de l'infirmier. Sa tête était encore poisseuse, et elle avait quelque ml à marcher droit, mais la douleur n'était plus là.
Elle considéra les deux élèves présents avec une légère surprise. Poudlard était-elle si grande, que l'infirmerie trouve toujours de qui s'occuper ?
Elle les regarda avec un air gêné, n'osant prendre la parole, signaler d'une manière ou d'une autre sa présence, par peur de les déranger, d'autant qu'il s'agissait là de deux Serpentards, et qu'elle craignait n'avoir affaire à trop forte partie.
La première année se tourna vers Galactée, qui saurait certainement que faire. Puis elle rougit. Etait-ce là le comportement d'une petite fille bien élevée ?

— Euh ... dit-elle finalement.

Ses joues virèrent au cramoisi. Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ?

— Euh ... Est-ce que ... Enfin ...

Elle renonça. Mais elle ne pouvait pas rester les bras ballants, maintenant que sa présence était signalée.

Avec une grimace coupable, elle désigna simplement son pâle, sur lequel elle sentait se dégager un mince filait plus rouge que sa peau n'aurait pu l'être, eût-elle à s'exprimer devant mille Serpentards.

— Euh ... valise. Tomber.