Pauline Delain

Nom : Delain

Prénom : Pauline Camille Molly

Surnom :

Date de Naissance : 16 mai

Age : 11 ans

Année d’Etudes : 1ère

Physique : Une fillette parmis tant d’autres. Une chevelure blonde, des yeux noisette parsemés d’ambre, de taille moyenne et plutôt élancée, Pauline a cependant bien souvent un sourire malicieux sur les lèvres et a une capacité de mouvement assez remarquable : sentant le danger venir à plusieurs centimètres, elle est capable de se muer en cabri en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. En plus de ça ses petites jambes la font courir très très vite et elle se faufile parfaitement entre les gens, alors n’essayez pas de la poursuivre ! Détestant devoir porter le même uniforme que tout le monde (parce que elle, elle fait pas partie de la secte alors c’est pas juste !) elle tente tout ce qui est en son pouvoir pour personnaliser ses tenues en dessinant ses héros préférés ou en rajoutant des accessoires, les rendant parfois grotesques, parfois étranges.


Caractère : Pauline est une jeune fille qui ne parle pas beaucoup aux gens, tout du moins, elle ne fait pas le premier pas. Vous pensez bien qu’elle n’ira pas se frotter à tout ces virus ambulant qui croient qu’ils font de la magie ! Elle ne veut pas être contaminée par eux. Fille unique, elle est très attachée à ses parents et leur en veut encore de l’avoir forcée à entrer dans une école de cirque, parce que elle, elle veut devenir cosmonaute… ou docteur… ou chanteuse… ou nan, encore mieux, mangeuse de chocolat professionnelle ! Bref, tout sauf éleveuse de puces. Elle assiste au cours par obligation et son assiduité est à revoir. Loin d’être volontaire pour les exercices pratiques, elle est plutôt du genre à se cacher derrière son livre pour ne pas devoir faire semblant de faire partie de cette étrange communauté. Elle n’a pas encore de véritable amis à l’école et les opinions à son sujet son assez partagées, entre ceux qui la trouvent stupide et fatigante et ceux qui la trouvent amusante, mais cela ne l’empêche pas de tenir une conversation avec les élèves, car une fois qu’elle est lancée, on a du mal à l’arrêter.

Histoire : 16h30, fin de la classe. Fin de l’année scolaire, aussi. L’heure où il devient impossible de retrouver ses têtes blondes parmi un amas de parents gâteux chargés de goûters et parmi d’autres enfants forcément tous de la même taille. Alors imaginez retrouver une enfant qui ne vous appartient même pas ? Thomas McLey, jeune employé du ministère tentait de ne pas se laisser emporter par la vague parentale ramenant sa nichée dans son nid (faut pas croire, la vague pressée peut être impitoyable. Ben ouais, il faut penser au repas de ce soir à préparer, alors pas le temps de traîner !) Ce que Thomas faisait ici ? Il cherchait une famille du nom de Delain. Fred et Mary. Il cherchait plus particulièrement leur fillette de dix ans, Pauline. Le Ministère de la Magie avait recensé des actes de Magie involontaire venant de cette enfant prouvant qu’elle était une sorcière, et comme toute la famille était moldue, la procédure devait être appliquée, à savoir expliquer ce qui arrivait à Pauline, où elle allait étudier, etc… il se rappela avec nostalgie sa première « mission » : la mère du jeune Boris l’avait chassé de chez elle à coups de parapluie en lui conseillant de « ne plus jamais mettre les pieds ici espèce de taré ! »

Eh oui, ce n’était pas toujours facile. Soudain il les repéra : le père, un grand homme au visage amical accompagné de sa femme – très jolie – et Pauline, agitant un papier devant eux un grand sourire sur les lèvres. Avec un sourire professionnel (qu’ils ne voyaient pas pour l’instant mais bon, c’est la procédure !) il s’avança vers eux et écouta distraitement la conversation…

« - … Et madame Hartmann a dit que c’était la copie la plus originale qu’elle ai lu jusque là et que j’avais beaucoup d’imagination ! Tu te rends compte ? Rolàlà quand je le dirais à Mamie ! Elle avait raison hein ? J’ai de l’imagination !

- Oh que oui. » Soupira le père.

Thomas se racla la gorge pour signaler sa présence et trois paires d’yeux le fixèrent.

« - Bonjour, Thomas McLey, psychologue scolaire. Je souhaiterais m’entretenir avec vous sur l’avenir scolaire de votre fille.
- Psychologue scolaire ? Depuis quand l’école accueille un psy ? Interrogea Fred
-Oh, depuis quelques jours seulement.
-Et qu’y a-t-il de mal avec Pauline ? demanda Mary d’un ton méfiant en caressant les cheveux de sa fille.
-Absolument rien de mal, rassurez-vous ! Mais, pourrions nous discuter de ça chez vous ?
-Chez nous ? … Dites donc vous, vous êtes sûr d’être vraiment psychologue ?
-M… mais oui ! C’est que je n’aimerais pas discuter dans un cadre peu familier, voyez-vous… je vous suis ? Je suis en voiture.

Les parents échangèrent un regard et semblèrent acquiescer intérieurement. Peu après ils se retrouvèrent tous devant une petite maison coquette au jardin florissant, puis dans le salon familial. Thomas pris place dans un fauteuil après invitation de Mary qui prit place face à lui sur le canapé bientôt rejointe par son mari. Pauline fut chargée de ramener à boire mais sans précision aucune sur la boisson, aussi ramena t-elle ce qui lui plaisait à elle : du jus de fruit.

« - Merci beaucoup. Lui glissa Thomas avec un sourire.
-Donc vous vouliez nous parler de Pauline ? reprit le père.
- Oui… voilà… »

Faisons l’impasse sur cette discussion qui ne m’inspire par car pauvre joueuse j’ignore la procédure à mettre en pratique. Sachez simplement que Pauline fut envoyée jouer dans sa chambre et qu’il fallut au moins une heure pour que les parents reconnaissent l’état spécial de leur enfant. Après quoi, ils rappelèrent leur fille qui devait être mise au courant qu’elle n’entrerait pas au collège du quartier comme prévu… mais qu’en revanche elle avait sa place dans un collège spécial. Ils venaient de signer leur accord. Pauline se posta donc devant eux, regardant à tour de rôle l’air ébahi de ses parents et le sourire de Thomas qui souhaita discuter seule avec elle. Une fois les parents dans la cuisine, il s’agenouilla au niveau de la fillette et la fixa.

« - Salut Pauline, je m’appelle Thomas. Tu sais pourquoi je suis ici ?
-Non. Avoua Pauline sans plus d’émotions que ça.
-Je suis ici pour t’apprendre une grande nouvelle. Tu sais que l’an prochain tu vas entrer au collège ?
-Ben oui ! J’arrête pas de le répéter à maman et elle, elle me dit toujours « Pauline, on ne passe pas obligatoirement au collège alors remonte tes notes ou je te ferais manger des endives au jambon tous les soirs » et moi je dééééteste les endives au jambon, c’est vrai hein, c’est vachement pas bon !
-………. Oui… euh… (Thomas se racla la gorge) Donc… le collège, oui voilà. Ce que je voulais te dire, c’est que tu nentreras pas au collège de ta ville… tu vas aller dans un collège spécial, pour les élèves ayant… des capacités peu communes.
-C'est quoi des capacités peu communes ?
-Euh… quelque chose que tu peux faire ou que tu sais faire, et pas les autres.
-J’imite super bien le cochon, tu veux entendre ?
-Non, non ! Pauline, écoute-moi s’il te plaît…
-Oh, un jour j’ai fait comme dans la pub avec du Fanta ! Tu sais, quand on dit bonjour mais grossièrement. Papa rigolait mais maman elle m’a interdit de recommencer. Moi je voulais juste amuser sa copine, hein, elle avait pas l’air aimable mais à ce qui paraît c’était sa chef, et…
-PAULINE ! Laisse-moi finir ! Tu te souviens de l’anniversaire de Tiffanie ?
-Comment tu connais Tiffanie, t’es jamais venu dans ma classe !
-Peu importe… ta maman avait préparé un gâteau au chocolat pour tout le monde, et en voulant l’apporter à la maîtresse, un élève t’as bousculée et le gâteau est tombé, tu te rappelles ?
-Ouaiiis c’était Bruce qui avait fait ça parce qu’il était jaloux ! Sa mère avait fait le même gâteau et il savait qu’il serait pas aussi bon ! Ma maman elle cuisine drôlement bien.
-Certes… et donc il était en morceaux, tout plein de terre… bon pour les cochons, hein ?
-Oui. Hu hu hu, tu parles comme papy ! Pouffa l’enfant.
-Est-ce que tu te souviens de ce qui s’est passé quand tu as remis les morceaux dans le plat, Pauline ? enchaîna Thomas en décidant de ne plus l’écouter.
-Il s’est réparé… il est devenu tout propre, tout comme avant… heureusement d’ailleurs parce que y’aurais pas eu assez de gâteau pour toute la classe sinon.
-Je te crois sur parole… Mais tu es bien d’accord, les gâteaux qui se réparent tout seul ça n’existe pas ?
-Je crois pas, non
-Eh bien c’est là que je voulais en venir. Ce gâteau, c’est toi qui l’a réparé, par la seule force de ton esprit. Tu devais être triste de voir le travail de ta mère gâché, alors tu as voulu changer tout ça. Et c’est à ce moment que ton pouvoir magique s’est mis au travail. Ta capacité à toi, ce qui fait que tu n’es pas comme les autres, c’est ton pouvoir magique. Pauline, tu es une sorcière.
-………….
-Tu n’es pas la seule dans ce cas, quelques enfants eux aussi ont des pouvoirs magiques, on ne comprends pas vraiment pourquoi cela arrive mais c’est comme ça. Ce n’est pas une maladie tu sais, seulement il faut apprendre à le contrôler, dans cette école où tu vas aller justement. Tu te feras plein d’amis. Elle s’appelle Poudlard.
-…………
-Tu sais, moi aussi je suis un sorcier. J’ai une baguette magique ! Tu veux voir ?
-…………
-Pauline ?
-PFFFRWAHAHAHAAAAHIHIII des pouvoirs magiques ! BWAHAHAHAHAAA trop marrant ! HI HI HI HI HIIIII maman, maman ! Viens voir le monsieur il raconte des blagues ! Hi hi hi j’ai mal au ventre, Thomas, t’es drôle tu sais ? hihihihhi tu connais pas la pub alors ? C’est une maman qui fait un gâteau et son fils il en veut un bout mais sans faire exprès il fait tomber le plat par terre et quand ils regardent pour voir si c’est cassé, le gâteau il est encore en entier, et tu sais pourquoi ? Parce que c’était « un gâteau tellement délicieux que personne ne veut le gaspiller » ça doit être le même qu’on avait fait pour Tiffanie.
-O.O … mais Pauline, la publicité n’est pas réelle, ce gâteau aurait dû se casser, tu l’as bien compris ça non ?
-Mais naon, t’es bête ou quoi ? Il faudra que tu regardes la pub je suis sûre que tu comprendras mieux après.
-Ce… je… Bon, ça suffit, je vais te prouver que tu es magique. Moi je suis allé à Poudlard, et j’ai appris plein de sortilèges magiques, maintenant, je peux faire ça ! »

Il sortit sa baguette et fit voler le verre de jus de fruit entre eux deux. Pauline fixa le verre qui se balançait avec une expression apeurée et sa lèvre se mit à trembler tandis que Thomas reposa l'objet délicatement sur la table.

« - Alors, tu me crois mainten…
-HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH MAMAAAAAAAAAAAN AU SECOURS VIENS ME SAUVEEEEEEEEEER brailla t-elle en se levant pour courir se cacher derrière la plante verte.
-Mais n’aie pas peur !
-T’APPROCHE PAS ! J’ai tout compris, t’es un extra-terrestre de la planète Zorg, hein ! Tu veux me zigouiller ! Je veux pas être irradiée à la kryptonite et mon papa il sait faire du kung-fu et de l’escrime, on a regardé les championnat à la télé alors fais gaffe à tes fesses ! »

Thomas cligna des yeux. C’était la première fois qu’un tel cas se présentait à lui. Les parents intervinrent et tentèrent de calmer leur enfant mais ce fut peine perdue, elle s’accrocha à la plante et se mit à pleurer qu’ils voulaient la vendre à la mafia pour acheter un aquarium. Alors Thomas pris congé en leur recommandant de lui parler de Poudlard tous les jours et de lui faire accepter que c’était un endroit merveilleux. Malheureusement, ils n’y parvinrent pas. Alors quand arriva la rentrée…

« - Je vous en prie, gardez-moi à la maison, je veux pas aller là baaaaas, je promet d’être gentille et sage, maman je mangerais même des endives au jambon !
-Pauline, voyons ! Tout le monde nous regarde, arrête de faire le bébé !
-Maman, je savais pas que tu me détestais comme ça ! Et puis c’est quoi en plus, ce nom bizarre, Poudlard ? C’est qui ce Mr Poudlard hein ? Pourquoi on donne son nom à une école ? Eh ben moi jvais te le dire pourquoi, c’était un gros monsieur qui voulait détruire le monde alors il a lâché des poux partout et ça a fait une épidémie et les gens ont du se raser la tête et le collège y sera plein de poux et moi je veux pas me tondre la tête ! pleura la fillette, accrochée à un poteau indicateur.
-Seigneur. Soupira Mary, laissant retomber les jambes de sa fille qu’elle tirait quelques secondes plus tôt.
-Ça suffit maintenant, tu vas monter dans ce train tout de suite et me ramener des 20/20 ! tonna Fred.
-NAN ! Je veux pas aller dans une école de fous, je veux être pirate moi ! Ils vont me tuer et vous vous en fichez ! Ils vont me mettre une camisole et me faire des piqûres et je vais devoir avaler du sirop pas bon et Estelle, elle y est pas dans cette école et je devais être dans la même classe qu’elle ! BOUIIIIIIIIN Je suis sûre que c’est une école de cirque, y’a qu’eux pour apprendre des tours de magie, et moi j’aime pas le ciiiirque !
-Aux grands mots les grands remèdes. »

Son père la chatouilla sous les bras et Pauline se mangea le sol en beauté. Sa mère monta dans le wagon le plus proche pour y installer sa valise et Fred la porta pour l’installer dans ledit wagon malgré ses hurlements. Après quelques recommandations, quelques encouragements et des bisous, un sifflet retentit et ils retournèrent sur le quai pour la saluer alors que déjà, des élèves venaient squatter son espace rituel vaudou. La dernière vision qu’ils eurent de leur fille, c’était une Pauline ventousée à la fenêtre qui tentait de la briser par la force inexistante de ses coups de poings.


Signe particulier : Elle ne croit pas en la magie.

Animal de compagnie : /